Les négociations annuelles obligatoires (NAO) ont débuté en novembre. dans un premier temps, la direction a fait connaître sa proposition : +1,1 % d’augmentation générale (AG) et+1,2 % d’augmentation individuelle (AI). Une proposition nettement inférieure à celle de l’année précédente, alors que le résultat était proche de zéro et l’inflation deux fois moins importante !
Pour se justifier, la direction a indiqué que les primes, intéressement, etc. étaient à prendre en compte dans la rémunération totale à venir. Pour FO, un tel argument n’est pas recevable : les primes sont ponctuelles, contrairement aux augmentations de salaires.
Près de 500 salariés ont participé à un premier débrayage. La direction a été contrainte de revoir sa copie : +1,5 % d’AG et +1% d’AI, ainsi que la revalorisation du forfait essai mer, le rétablissement des majorations nuits complètes dimanche et jours fériés à 100% à partir du 2ème semestre, la revalorisation de la prime de commandement.
Toujours insuffisant : un nouveau débrayage a été appelé par les organisations syndicales, dont FO. La mobilisation des salariés ne faiblissant pas, la direction a dû proposer des AI à +1,2 % et mettre dans la balance une prime de 300 €.
Un troisième débrayage a cependant lieu et FO rejette une nouvelle fois la proposition de la direction.
Dans les vingt-quatre heures, la direction propose de monter la prime jusqu’à 500 euros bruts pour une rémunération allant jusque 37.200 € bruts annuels, soit pour environ 50% des salariés, 400 euros brut pour une rémunération entre 37.201 € bruts et 51.600€ bruts, soit pour environ 33% des salariés, 300 euros bruts pour une rémunération au-delà de 51.600€ bruts soit pour environ 17 % des salariés. La section décide de signer cet accord, suivie par la CFDT et la CFE-CGC.