AG 2025 du Secteur de l'Enseignement

 Assemblée générale - Éducation nationale

En ce début d’année 2025, plusieurs syndicats départementaux de l’Éducation nationale ont tenu leurs assemblées générales de reprises de cartes : le SPASEEN-FO 44 (personnels administratifs) le 24 janvier, le SNFOLC 44 (lycées et collèges) le 31 janvier, le SNFOEP 44 (enseignement privé) le 6 février et le SNUDI-FO 44 (premier degré) le 7 février.

Elles se sont déroulées dans un contexte particulièrement brutal pour l’École, comme pour l’ensemble des services publics, marqué notamment par un nouveau gel du point d’indice – et donc des salaires des fonctionnaires et agents publics – et la diminution de l’indemnisation des arrêts maladie. En échappant à la censure, le gouvernement Macron-Bayrou a pu imposer un budget de l’enseignement scolaire amputé de 225 millions d’euros supplémentaires par rapport à celui initialement prévu par Barnier, avant de tomber en décembre dernier.

Le bureau du SNFOLC 44 a donc pris la décision d’écrire aux députés de Loire-Atlantique qui n’ont pas voté la censure afin de leur exprimer son incompréhension en s’appuyant sur les besoins du terrain.
Car l’annonce faite par Bayrou de l’annulation des 4 000 suppressions de postes d’enseignants, outre qu’elle relève de l’enfumage, se traduit par la suppression de 17 postes dans les collèges et les lycées du département. Le SNFOLC 44 est d’ores et déjà à pied d’œuvre, avec les enseignants du lycée Clemenceau à Nantes, des collèges Lucie Aubrac (Vertou), Tabarly (La Baule) et de Guémené-Penfao, pour exiger des moyens supplémentaires.

Dans le premier degré, la multiplication des fermetures de classes annoncées partout en France par l’administration scolaire, notamment en milieu rural, a généré de puissantes mobilisations de parents d’élèves, associés aux enseignants et leurs organisations syndicales, parfois aux élus locaux. Occupations d’écoles, opérations « écoles mortes », envahissement de bâtiments administratifs, rassemblements et manifestations, grèves : dans plusieurs départements, cette mobilisation a permis de « sauver » des classes, pourtant condamnées à la fermeture.
C’est notamment le cas dans l’Yonne où un « comité des écoles et des établissements de l’Yonne mobilisés » a été constitué. Ce dernier se félicite de la mobilisation qui, en bousculant le calendrier routinier des opérations de gestion de l’administration, a permis de sauvegarder des classes dans le département. Mais il constate : « 24 écoles sont encore sous le coup d’une fermeture de classe et nombre de collèges d’une baisse de dotation inacceptable pour la rentrée prochaine […] il est donc question de tourner nos actions vers le ministère, là où se trouvent les postes ». En ce sens, le comité a décidé de se rendre au ministère de l’Éducation nationale le samedi 15 mars et appelle « tous ceux qui s’opposent au saccage de l’éducation à (les) rejoindre ».

En Loire-Atlantique, la politique austéritaire de Macron-Bayrou se traduirait par 57 fermetures de classes pour seulement 25 ouvertures à la rentrée prochaine. Le SNUDI-FO 44, avec la section départementale de la FNEC FP FO, a nettement pris position contre ces fermetures de classes, notamment en votant contre la carte scolaire annoncée dans les instances départementales, réunies par l’administration. Comme partout, la question se pose cependant de monter d’un cran dans la mobilisation pour empêcher ces fermetures de classe : l’appel de l’Yonne est en ce sens une véritable source d’inspiration qui mérite d’être discutée avec tous les collègues, toutes catégories de personnels confondues.

 

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- Le SNUDI-FO toujours mobilisé pour le rétablissement de la semaine des 4 jours en Loire-Atlantique
- Succès de la Grande s²oirée pour l'école avec 550 personnes réunies à Nantes
- Assemblée générale 2023 du SPASEEN FO 44