La direction de l’entreprise Aplix, dont le siège est au Cellier, a décidé de fermer son établissement de Pontchâteau avec une baisse de l’activité comme argument.
Les salariés ont alors appris dans quelles conditions ils seraient licenciés. Une prime de 1 308 €uros pour solde de tout compte, sans aucune prise en compte de leur statut et de leur ancienneté. Ils travaillent en 3 x 8 pour un salaire qui dépasse de peu le SMIC. Certains sont embauchés depuis 25 ans.Face à ce mépris insupportable, la section FO, majoritaire dans l’entreprise, a pris ses responsabilités en appelant l’ensemble des salariés du site de Pontchâteau à une grève de 24 heures étalée sur deux jours du mardi 18 février à 22h00 au mercredi 19 février à 22h00 et à un rassemblement avec les trois équipes. Dès 6 heures, le site d’Aplix était fermé puisque les 100 % des 52 salariés ont fait grève contre leurs licenciements. L’Union départementale FO est venue les soutenir avec les militants disponibles.
À midi, une assemblée générale du personnel a voté la revendication d’une prime supra légale de 2 000 €uros par année d’ancienneté. Comme les autres entreprises, Aplix bénéfice grassement d’exonérations de cotisations sociales et des aides offertes par le gouvernement Macron qui, après s’être déplacé dans l’entreprise en 2021, a lâché 300 000 €uros supplémentaires, tout de même. De l’argent, il y en a.
Mardi 25 février s’est ensuite tenue une réunion de négociations au siège social de l’entreprise lors de laquelle FO a rappelé son opposition aux licenciements. La direction a fait la proposition de verser l’indemnisation légale à laquelle s’ajouterait la moitié de l’indemnisation légale. Par exemple, pour 20 ans et 6 mois d’ancienneté, un salarié partirait avec l’équivalent de 6 mois de salaire en prime légale et 3 mois supplémentaires en prime supra-légale.
FO a considéré que cette proposition n’était pas acceptable et a décidé de consulter l’ensemble des équipes pour présenter une contre-proposition le vendredi suivant. Le rapport de force a fait bouger les lignes, puisque la direction a été contrainte de faire une nouvelle proposition tenant compte des années d'ancienneté. Toutefois, celle-ci exerce un chantage sur la section FO, majoritaire dans l'entreprise, en la menaçant de revenir à sa proposition initiale, voire à rien du tout, en cas de refus de signature.
Ceci est inacceptable et la section FO échange avec les salariés pour décider des suites.
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