Notre Union Départementale revendique la levée de « l’état d’urgence ». Nous ne pouvons accepter ce « régime d’exception » où l’interdiction de manifester est sans cesse prolongée. Nous ne pouvons pas accepter non plus une situation où l’état d’urgence permet de déroger au code du travail et aux statuts concernant le temps de travail et les congés.
Aujourd’hui, le gouvernement avec le soutien actif de la CFDT, prône l’union nationale, « la concorde sociale » comme ils disent. « L’heure est au rassemblement », à un « consensus pour la relance économique », clament-ils en cœur. Au rassemblement derrière qui ? Le gouvernement et le patronat ? Pour limiter les droits et garanties des travailleurs et les inviter à travailler plus et à se sacrifier pour maintenir les marges ?Notre responsabilité demeure la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs, en toute circonstance, par la négociation collective et l'action syndicale. C’est cette position qui nous a conduits à refuser de signer le courrier commun pour l’ouverture des magasins cinq dimanche d’ici le 30 septembre et à opposer l’ouverture de négociation pour limiter cette ouverture à deux dimanches avec des contreparties en terme de salaires ou autres. Nous allons lancés une campagne en ce sens avec notre syndicat du commerce et d’ores et déjà nous avons décidé d’engager un recours devant les tribunaux.
Union Départementale FO de Loire Atlantique - Intervention de Michel Le Roc'h le 18 juin 2020
- défilement automatique du texte -