InFOrmation syndicale

10 JUIN À 10H30 BUREAU DE L'UNION DÉPARTEMENTALE --- 12 JUIN JOURNÉE DE FORMATION "PRÉVOYANCE - BASE DE DONNÉES ÉCONOMIQUES, SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES" --- 13 JUIN À 14H30 COMMISSION ADMINISTRATIVE DES RETRAITÉS --- 23 AU 27 JUIN STAGE "FO 1er NIVEAU" --- 16 SEPTEMBRE À 10H30 MANIFESTATION EN DIRECTION DE L'ARS --- ...

31 janvier 2011

EURODIF : FO DENONCE LES METHODES MANAGERIALES

Nous venons de quitter l'année 2010, une année commentée comme difficile à cause de la crise économique...En fait, les entreprises comme EURODIF ont profité de la conjoncture pour actionner -- à la baisse -- les leviers de "gestion de la masse salariale" et des "conditions de travail".

Les salariés subissent les effets de méthodes managériales surannées et brutales.
La direction de l'entreprise refuse de regarder les dépressions nerveuses qui explosent derrière les caisses, les cabines d'essayages... En fait, elle gère et cultive la peur afin de briser toute velléité de résistances ou de revendications.
Car la direction n'est à votre écoute que si vous allez dans le sens de la politique d'entrepise, sinon gare !...

Et pourtant, EURODIF, même avec la crise, fait de bons bénéfices et l'actionnaire peut s'en réjouir.

LA SECTION FO-EURODIF DENONCE              
Le manque de dialogue social | Les méthodes managériales violentes | Les conditions de travail qui se dégradent | Les bas salaires |  Les changements d'emploi du temps au détriment du respect de la vie privée des salariés | Le non remplacement des salariés en retraite | La discrimination syndicale

 LA SECTION FO-EURODIF REVENDIQUE
La fermeture des magasins à 19 heures au plus tard | Des augmentations générales de salaires | Un accord pour préserver le repos dominical | Un vrai dialogue social | Le respect du droit quant aux deux jours de repos consécutifs | L'amélioration des conditions de travail | Le chômage des jours fériés | Le respect des salariés et des Instances Représentatives du Personnel

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Contacts :  Section FO-EURODIF : CATURRA Olympia - olympia.sylvie@gmail.com | Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00

FO STX : POUR UNE NATIONALISATION JUSTIFIEE

S’appuyant sur les bonnes nouvelles, FO renouvelle sa revendication : Nationalisation du Chantier Naval !

En quelques semaines, deux informations importantes sont intervenues :

  • Le 24 décembre 2010 : le choix de l’offre française des BPC (Porte-hélicoptères) pour la Russie et la construction à Saint-Nazaire des 2 premiers exemplaires, dont le contrat est en cours de finalisation,
  • Le 10 Janvier 2011 : la commande ferme d’un paquebot prototype pour l’armateur allemand Hapag Lloyd.

FO se félicite de ces deux annonces positives et rassurantes pour l’avenir à court terme du Chantier Naval.

Pour FO, la commande pour Hapag Lloyd doit conduire à mettre fin aux mesures de chômage partiel encore en vigueur dans les bureaux d’études. Elle doit aussi contribuer à redonner une activité aux salariés des secteurs du montage, où la sous-charge et le chômage partiel sont encore importants.

Il y a un peu plus d’un an, FO, avec l’appui de ses instances locales et départementales, rencontrait de très nombreux élus politiques locaux, départementaux et régionaux, de tout bord, pour leur faire part de notre revendication : pour sauver le chantier naval de Saint-Nazaire et les emplois, l’Etat doit le nationaliser ou, à défaut, en devenir l’actionnaire majoritaire.

Notre action syndicale n’a pas été vaine. En effet, l’intervention de l’Etat a été déterminante pour obtenir :

  • la commande du paquebot pour MSC, livrable en mai 2012,
  • la commande du paquebot pour GNMTC, livrable en Décembre 2012,
  • l’annonce d’une prochaine commande de deux BPC pour la Russie,
  • de même, le lancement de l’investissement dans un nouveau gros portique résulte lui aussi de la décision de l’Etat de l’inscrire dans le cadre du « grand emprunt 2010 ».

Pour FO, le constat est simple : alors que le groupe coréen STX, actionnaire majoritaire, a été aux «abonnés absents», c’est l’Etat, actionnaire minoritaire, qui a joué le rôle d’un actionnaire majoritaire !

De plus, dans ces conditions, il serait totalement anormal que l’amélioration attendue des résultats économiques du chantier profite majoritairement au groupe Coréen STX !

Dès lors, pour FO, la conclusion est tout aussi simple : l’Etat doit maintenant nationaliser le Chantier Naval de Saint-Nazaire ou, à défaut, en devenir l’actionnaire majoritaire afin de garantir sa pérennité et son développement ainsi que ceux des emplois !

Pour ces raisons, FO a lancé une nouvelle série de demandes de rencontres avec les élus politiques, de tous bords pour qu’ils interviennent aussi en ce sens auprès du gouvernement.

De même, FO défendra également l’importance de la diversification, en particulier dans les énergies marines renouvelables et du rôle de l’Etat dans ce domaine.


Saint-Nazaire, le 13 Janvier 2010
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Après 17 ans de mandat, Jean-Marc Pérez, secrétaire de la section FO de STX, vient de passer le flambeau à Nathalie Durand-Prinborgne. 

Il avait pris sa première carte à FO sitôt son embauche en septembre 1980 au chantier naval nantais Dubigeon. Muté, suite à la fermeture de ce dernier, aux Chantiers de l'Atlantique, il consacra toute son énergie à la (re) construction de FO dans la navale nazairienne.

Nathalie Durand-Prinborgne se syndiqua pour la première fois en 2005, et opta alors pour la CFE-CGC. 2 ans plus tard, elle quittait la CGC pour FO, dont elle devint une militante aussi active qu'appréciée.
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Lire aussi : RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU CHANTIER NAVAL le 25 janvier 2011

CREATION DU SYNDICAT 44 DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DES ADULTES

Le 10 décembre à l’Union départementale FO de Loire-Atlantique, les adhérents réunis en assemblée générale ont adopté les statuts donnant naissance au Syndicat de la Formation Professionnelle des Adultes du 44. 
L’assemblée était présidée par le trésorier de l’UD, Yann Courousse.

Ce nouveau syndicat va permettre aux salariés du secteur privé, dans le domaine de la formation professionnelle, d’être représentés au sein de notre organisation dans le département de la Loire-Atlantique.

A l’issue des travaux, Armèle le Mauff, secrétaire FNEC FP et Michel Le Roch, secrétaire adjoint de l’UD, ont rejoint les camarades pour célébrer l'événement.

28 janvier 2011

RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU CHANTIER NAVAL

Le 25 janvier le Président de la République s’est donc rendu sur le site de STX, à Saint-Nazaire, afin d’y annoncer, en présence du ministre Russe de la défense, la commande de 4 Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) pour la Russie. A l’occasion de cette visite, il a souhaité rencontrer les représentants des 5 organisations syndicales.

Les sections FO, CFDT, CFE-CGC et CFTC ont répondu présentes.

Au cours de l'échange avec le Président, Nathalie DURAND-PRINBORGNE, pour la section FO au chantier naval, a réaffirmé notre revendication première : la nationalisation [lFO STX : POUR UNE NATIONALISATION JUSTIFIEE], ou au moins, l’entrée de l’Etat dans le capital comme actionnaire majoritaire.

Le constat est simple : Alors que le groupe Coréen STX (actionnaire majoritaire) a été "aux abonnés absents", c’est l’Etat Français (actionnaire minoritaire) qui a dû jouer ce rôle.


Puis d'autres sujets furent abordés, comme en exemple, notre souhait de diversification, l'importance de la mise en place de formations....

A nos revendications, le chef de l’Etat nous a répondu que :
  • Même si l’Etat n’est actionnaire qu’à 33%  il se considère comme l’actionnaire majoritaire.
  • L’Etat ne peut devenir un actionnaire plus puissant dans le cadre de la politique Européenne.
  • Il souhaite faire du chantier une entreprise puissante. L’objectif étant qu’un investisseur privé le rachète afin que l’Etat sorte totalement du capital. Le chef de l'Etat explique qu'il faut continuer à construire de vrais produits de luxe et se placer sur de nouveaux métiers, parce que l'Etat n'a pas vocation à trouver des commandes indéfiniment.
  • Le nouvel enjeu est de se placer sur le marché des énergies marines renouvelables. Pour cela il faut être en mesure de répondre aux appels d’offres qui vont être lancé dans le cadre des parcs éoliens. 
  • Il croit au travail effectué avec DCNS et qu’il se satisfait de cette coopération.
  • Il affirme qu'il valait mieux accepter de vendre les BPC à la Russie même avec un transfert de technologie "voulu, maîtrisé et canalisé ".
  • Concernant la réforme des retraites, il ne reviendra jamais dessus et il n’est plus question d’aborder le sujet. Nous sommes le seul pays en Europe à avoir intégré la pénibilité dans notre régime des retraites. Et, quelques soient les résultats aux élections présidentielles de 2012, aucun gouvernement ne reviendra en arrière.

Il semble que le Chef de l’Etat soit (aussi) fâché avec les chiffres, puisque avec 33% du capital, il est clair que l'Etat n'est pas l’actionnaire majoritaire. Ou alors, ce serait faire abstraction du principal investisseur privé qui détient plus de 66% des actions du chantier.

Encore une fois il oublie STX, car dans son discours aux organisations syndicales, il a affirmé qu'il souhaitait que le site soit suffisamment attrayant pour qu’un investisseur privé le rachète.

Pour finir, le Président de la République a cherché à rassurer les salariés du site, affirmant qu’il ne les oubliera pas,  qu’il tiendra ses promesses mais que jamais il ne sera question de nationalisation ...

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STX France SA - Section Syndicale FO
Avenue de Bourdelle - BP 90180
44613 Saint-Nazaire  Cedex (France)

CANDIDATURES POUR LES ELECTIONS DES ASSISTANTS MATERNELS ET ASSISTANTS FAMILIAUX

Des élections pour "les assistants maternels et assistants familiaux" vont avoir lieu le jeudi 7 avril 2011.

Une Commission Consultative Paritaire Départementale sera alors mise en place, elle sera composée de 5 représentants assistants maternels et familiaux. (5 titulaires et 5 suppléants à élire) et de représentants des services du Conseil général.

Nous vous joignons l'imprimé pour vos candidatures et la note du Conseil Général (modus operandi, calendrier...)

Pour plus de renseignements :  Bernadette Barillot, Secrétaire du Syndicat Force Ouvrière du Conseil Général au 02.40.99.13.17
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AU FEU ! LES POMPIERS SONT EN COLERE

Les syndicats FO et SUD du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS 44) ont appelé à une grève d'avertissement avec manifestation devant l'Ecole départementale du SDIS le 17 janvier.

Les deux syndicats dénoncent les tests illégaux mis en place en Loire-Atlantique pour accéder au stage de sergent de sapeur-pompier professionnel.

En Loire-Atlantique seule la catégorie C est bloquée dans son déroulement de carrière. Devant le refus du conseil général de satisfaire les revendications, et tout simplement de se conformer à la légalité, les pompiers sont bien déterminés à durcir leur mouvement autant que nécessaire.
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Vu dans la presse locale:
Contact : Syndicat FO - Tél. 06 34 13 45 70 

27 janvier 2011

ELECTIONS : SECOND TOUR LE 3 FEVRIER A LEROY-MERLIN

Un faible taux de participation n'ayant pas permis d'obtenir le quorum, les salariés seront appelé à voter pour le second tour des élections le 3 février.


Dans son secteur d'activité, comme souvent dans les commerces de cette importance, les entreprises font de sérieux bénéfices.Malheureusement, force est de constater que cela ne se traduit pas en terme d'augmentations de salaires, d'embauches et d’améliorations des conditions de travail. Mais ce n'est pas une fatalité...


Voter et faire voter pour les listes FO c'est s'assurer d'être représenté par des élus libres et indépendants.

Pour défendre les intérêts des salariés, votez et faites voter FO.


Contacts : Luc BOUCHAUD : luc-bouchaud@fo44.org | Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00

ASSEMBLEE GENERALE DU SYNDICAT DE L'AGRO-ALIMENTAIRE

Le syndicat de l’Agro-alimentaire de Nantes et région s’était réuni en Assemblée Générale le 16 décembre 2010 à la Bourse du Travail Fernand Pelloutier.

L'AG s'est conclu par l'adoption à l'unanimité d'une résolution dont nous reproduisons ci-dessous les passages principaux.

Le syndicat condamne les restructurations organi sées par les grands groupes du secteur laitier et de la viande notamment. Cela se termine toujours par des fermetures d’entreprises où les salariés res tent sur le carreau.

A Saint Hilaire-de-Clisson, le syndicat a dû intervenir pour négocier une prime supra légale de 17.000 €uros pour les salariés licenciés. Le syndicat revendique des augmentations de salaire significatives et condamne l’attitude du gouvernement de ne pas donner un coup de pouce au SMIC.

(...) Dans la grande distribution, l’attitude de la fédération patronale, qui consistait dans un premier temps, à suspendre les négociations sur les salaires, au prétexte que les exonérations devraient diminuer en 2011, était inacceptable. (...) Le syndicat se félicite de la pression exercée par la Fédération Force Ouvrière, qui a permis d’obtenir une grille qui parte du SMIC 2011 (9 €) avec progression régulière selon les échelons.

(...) Le syndicat considère que la période est propice à l’orga nisation des salariés pour l’ensemble des combats à mener aussi bien dans l’entreprise qu’en interprofessionnel.

PERTE DES INDEMNITES JOURNALIERES EN CAS D'EXERCICE DU MANDAT DURANT LA MALADIE

La deuxième chambre civile de la Cour de cassation a, par un important arrêt en date du 9 décembre 2010 (Cass. 2e civ., 9 décembre 2010, n°09-17.449), admis que l’exercice d’un mandat représentatif durant un arrêt maladie était susceptible d’avoir une incidence sur le droit aux indemnités journalières de Sécurité sociale. 
.../...

C’est du fait de son assimilation à du temps de travail effectif et de son caractère prolongé et répété que l’exercice de l’activité de représentant du personnel a été jugé comme étant incompatible avec l’arrêt de travail et le bénéfice des indemnités journalières. Ainsi, il est possible de s’interroger quant au fait de savoir si la solution aurait été similaire dans l’hypothèse où l’exercice du mandat aurait été bref et non répété.

Ce qui est certain, c’est que cet arrêt va considérablement porter atteinte à l’exercice du mandat. En effet, le salarié devra requérir l’autorisation expresse, délivrée par son médecin traitant, d’exercer son mandat pendant son arrêt maladie. Reste à savoir à quelles conditions les médecins valideront la possibilité d’exercer un mandat représentatif… 

26 janvier 2011

LES INFIRMIERES DU BLOC A ST. NAZAIRE EN GREVE RECONDUCTIBLE

Les personnels du bloc opératoire sont en grève reconductible. 
Toutes les interventions programmées sont annulées. 

La délégation FO rencontré la direction qui ne bouge d'un iota quant à ses propositions (recrutement de 2 IBODE alors qu'il en manque 8). 

La direction annonce un plan d'économie dans les prochaines semaines liée à la situation budgétaire calamiteuse du CH (4 millions d'euros de déficit, record jamais atteint) et qu'il est donc hors de question de rajouter des effectifs..


La fédération a contactée la section FO pour l'informer que le ministère demandait à les rencontrer.

Lors de la commission exécutive de l'Union Locale, la section FO a pris la décision d'alerter le sous préfet sur la situation de l'hôpital de St-Nazaire (bien sûr, il sera fait mention de la problématique des urgences qui seront en grève lundi 31 janvier).


Contact :  Rachèle Barrion - fo@ch-saintnazaire.fr
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La Presse en parle :

LA COUR DE CASSATION REAFFIRME LE REPOS DOMINICAL

La Fédération des Employés et Cadres FORCE OUVRIERE se réjouit de la décision rendue par la Cour de Cassation (arrêt n° 269, affaire n° 10-40 055, Cass. Soc. 12/01/11) à la faveur de l’examen d’une question prioritaire de constitutionnalité.

La Cour a validé le repos dominical des salariés au regard de la Constitution.

Elle souligne en effet « qu’en prévoyant que le repos hebdomadaire serait donné en principe le dimanche, le Code du travail institue une mesure nécessaire à la protection des droits et des libertés des salariés qui découle des 10ème et 11ème alinéas du préambule de la Constitution de 1946 et qu’elle participe d’un objectif de préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs mais également de protection des liens familiaux ».

La Fédération des Employés et Cadres FORCE OUVRIERE espère que cette réalité de bon sens amènera le législateur à retirer les dispositions de la loi du 10 août 2009 qui constituent autant d’atteinte aux droits des salariés.

Tout en prétendant réaffirmer le principe du repos dominical, le législateur en a considérablement réduit la portée en admettant, en France, des zones de moindre droit et en créant des effets de frontière qui placent les salariés en concurrence les uns avec les autres.

Cette décision sera naturellement portée à la connaissance de l’Organisation Internationale du Travail et de la Commission des Experts qui doit statuer sur la conventionalité de cette règlementation au regard des dispositions de la convention signée par la France relative au repos hebdomadaire.

La Fédération des Employés et Cadres FORCE OUVRIERE continuera à porter la défense des intérêts des salariés devant toutes les juridictions pour faire respecter le repos dominical.


http://fecfocommerce.over-blog.com/
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Lire aussi : TRAVAIL DOMINICAL : RAPPORT DE CONGRES 2011 (extrait)

25 janvier 2011

VIVE LA REVOLUTION TUNISIENNE !

L'Union départementale CGT-Force Ouvrière de Loire Atlantique salue la classe ouvrière et le peuple tunisien dont le combat est aujourd'hui la pointe avancée de la vague de résistance qui se propage partout dans le monde contre les affameurs du FMI et de l'Union européenne.

C'est une véritable révolution qui ébranle la Tunisie. Conséquence de la grève générale appelée vendredi 14 janvier par l'UGTT le dictateur Ben Ali s'est enfui. Egalement à l'appel de l'UGTT, le peuple s'organise partout en comités d'auto-défense. C'est le début classique d'une révolution pour la souveraineté et la liberté, pour les revendications vitales.

L' indécence de ceux qui hier se taisaient ou soutenaient le dictateur sanguinaire et qui, aujourd'hui, s'affirment solidaires des tunisiens, dépasse les bornes. Celle du gouvernement français est abjecte.

Non moins abjecte celle des "camarades" du directeur du FMI et des partisans de l'Union européenne. En particulier celle de l'intersyndicale officielle qui milite pour "la nécessaire réduction des déficits publics" ordonnée par l'UE, la BCE et le FMI, et qui étrangle tous les peuples.

Que ces faux amis du peuple ne comptent pas sur nous pour les aider à se refaire une virginité ...

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FO RENOUVELLE SON SOUTIEN AUX TRAVAILLEURS TUNISIENS : http://www.force-ouvriere.fr/page_principal/communique/index.asp?id=1945

LES INFIRMIERES DU BLOC EN GREVE A ST. NAZAIRE

DES EFFECTIFS POUR GARANTIR LA QUALITE DES SOINS !!
« Le patient est notre priorité, laissez nous nous en occuper en toute sécurité ! »

Depuis plusieurs mois, l’équipe infirmière du bloc opératoire revendique les effectifs nécessaires au bon fonctionnement du bloc.

Plusieurs départs en retraite n’ont pas été remplacés et un certain nombre de tâches ne peuvent plus être assurées comme par le passé.

Les heures supplémentaires se sont accumulées (près de 1800 heures).

L’augmentation de la charge de travail (par l’allongement du programme opératoire) n’a pas été suivie des effectifs nécessaires : En 2005, le bloc comptait 30 ETP (Equivalent temps Pleins) pour l’ensemble de l’équipe infirmière. Aujourd’hui, l’effectif est tombé à 22,70

L’équipe rappelle l’importance de son fonctionnement en auto remplacement pour palier aux absences (maladie, formation, CA…).

Le manque crucial d’effectif a pour conséquence de « vider » régulièrement les salles d’opération des infirmières qui doivent tout assurer « en même temps » (les commandes de pharmacie, les commandes d’ancillaires spécifiques, les péremptions).

Pour l’heure, les propositions faites par la Direction ne répondent pas entièrement aux attentes de l’équipe.
Elle demande :

  • 3 recrutements pérennes pour maintenir la présence de 2 IBODEs en salle (comme le prévoit la Charte du bloc opératoire).
  • Le remplacement (1 pour 1) de chaque départ en retraite prévu.


FORCE OUVRIERE - Poste  60-96 - fo@ch-saintnazaire.fr

STAGES DISCRIMINATION

Le Secteur juridique de la Confédération organise à l’ISST de Bourg La Reine un stage « Discrimination » conçu en deux modules :

  1. Le premier à dominante socio-économique a pour objectif de s’approprier les concepts et de mieux appréhender les phénomènes de discrimination. Il aura lieu du 7 au 11 Mars 2011.
  2. Le second sera à dominante juridique et aura pour objectif d’apprendre à prévenir, traiter et faire sanctionner les discriminations, notamment en donnant toutes les clés pour monter un dossier aux Prud’hommes.Il aura lieu du 26 au 30 Septembre 2011.
Pour tout renseignement ou demande d'inscription, contacter : sjuridique@force-ouvriere.fr

24 janvier 2011

2011, ACTE 1

17 décembre 2010, un jeune diplômé, au chômage comme des milliers d’autres jeunes tunisiens, s’immole par le feu devant la Préfecture de Sidi Bouzid. Contraint pour survivre à vendre quelques fruits et légumes, il voulait par ce geste dramatique protester contre la confiscation de sa marchandise par la police.

Un mois plus tard, la poussée révolutionnaire du peuple tunisien contraint le président Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans et soutenu par tous les gouvernements et toutes les institution internationales, à s’enfuir honteusement.

Après les grèves et les manifestations de cet automne, en Irlande, en Grèce, Espagne, au Portugal et bien sûr en France, les travailleurs du Maghreb et du Moyen Orient, confrontés à la même politique imposé par le FMI prennent le relais. Une fois encore il est démontré que la lutte des classes est internationale même si les formes sont nationales.

Il est également confirmé que souvent c’est l’accessoire qui exprime le nécessaire. Combien de fois dans l’Histoire, les plus grands bouleversements trouvent leurs origines dans des incidents apparemment secondaires, même quand ils sont dramatiques. On sait par exemple que la Révolution russe trouve son origine dans la révolte des marins du cuirassé Potemkine à qui l’on servait de la viande avariée.

Incontestablement, la décomposition du système capitaliste crée une situation qui pousse les peuples à la révolte.

Il y aura certainement d’autres Tunisie.

Personne ne peut savoir ni où, ni comment, mais les peuples, les travailleurs n’accepteront plus cette politique qui débouche partout sur plus de chômage et de misère.

En Tunisie, l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT), en appelant à la grève générale, a pris une place déterminante dans la victoire contre le gouvernement.

En Europe, l’Union européenne, poussée par le FMI, impose à tous les gouvernements des plans d’extrême rigueur. Sans exception, tous les gouvernements se plient lâchement à ces oukases.

Dans tous les pays, les conquêtes des travailleurs sont menacées. Nos systèmes de protection sociale sont pillés, nos salaires sont bloqués quand ils ne sont pas baissés brutalement comme en Irlande.

Pour sauver l’€uro, les gouvernements sont sommés d’appliquer les critères de convergences du Traité de Maastricht et d’aller encore plus loin dans la politique de privatisation des services publics et dans les délocalisations qui conduisent à toujours plus de chômage.

Dans tous les pays de l’Union européenne les travailleurs ont montré leur capacité à se mobiliser.

En France, les grèves et manifestations de l’automne 2010 ont été massives. Pourtant, contrairement à la Tunisie, elles n’ont pas suffit pour obtenir le retrait du Plan Fillon. Comme dans les autres pays, elles se sont, pour l’instant heurtées à une Confédération Européenne des Syndicats (CES) qui approuve les mesures prises par l’Union européenne.

En France, la CGT et la CFDT, devenues les meilleurs soutiens de la CES, ont organisé savamment l’échec du mouvement en multipliant les manifestations stériles et en refusant systématiquement d’appeler à la grève.

Notons que les mêmes soutiennent aujourd'hui la grève... mais en Tunisie.

Seule notre Confédération a pris ses responsabilités en refusant le diktat d’une « intersyndicale » aux ordres et en proposant jusqu’au bout l’appel à la grève.

Certes, pour l’instant, grâce à ces complicités, et uniquement de ce fait, les gouvernements sont parvenus à leurs fins. Mais, l’Union européenne aurait tort de triompher trop vite.

De nombreux militants, de toutes les organisations, ont tiré les leçons de ces événements.
Quel sera demain l’incident (aléatoire) qui mettra le feu aux poudres ?
Dans quel pays, la classe ouvrière reprendra le combat pour conduire à la victoire ?
Nul ne le sait !
Ce que nous savons, c’est que la classe ouvrière a besoin pour gagner d’une organisation libre et indépendante. En France, nous avons notre CGT-FORCE OUVRIERE. En Europe, elle reste à construire.

A quelques semaines de notre Congrès, ces questions fondamentales sont naturellement au cœur de nos débats.

Vive la classe ouvrière tunisienne!
Vive la lutte internationale des travailleurs !


Edito de Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique
Paru dans l'Ouest-Syndicaliste 583

TRAVAIL DU DIMANCHE : FNAC FO-RELAIS SOUTIENT LES NIÇOIS

Les Sections et Syndicats FO de Relais soutiennent les 8 élus du magasin de Nice qui ont engagés une action devant le Tribunal de Prud'hommes.


La Direction de la Fnac a reçu sa convocation pour le 2 mars prochain. Cette action aussi inéluctable que nécessaire ,est et reste la seule voie possible à suivre afin de faire respecter notre accord 35H

La Section commerce de notre Fédération suivra de très près cette action car si nous ne sommes pas implantés au magasin de Nice, nous organisation est pour autant signataire de l'accord national en question.

[Pour mémoire la Fnac de Nice est situé en zone touristique et se retrouve donc directement concernée par la loi du 10 août 2009 qui permet d'ouvrir tout au long de l'année]
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Blog dédié à la défense du Repos Dominical : http://fecfocommerce.over-blog.com/
Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00 | Fnac Relais :  fo-relais
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Lire aussi : TRAVAIL DOMINICAL : RAPPORT DE CONGRES 2011 (extrait)

PAS DE DEROGATION AUX REGLES D'APPRECIATION DE LA REPRENSENTATIVITE

La Cour de cassation a rappelé à plusieurs reprises que, dès lors qu’un comité d’établissement a été mis en place, une organisation syndicale ne peut désigner un délégué syndical dans l’établissement correspondant qu’à condition d’avoir atteint la barre fatidique des 10 % lors des élections de ce comité.

La chambre sociale persiste et signe dans un arrêt du 6 janvier dernier, en ajoutant que ni un accord collectif ni un engagement unilatéral de l’employeur ne peuvent modifier ce périmètre d’appréciation de la représentativité syndicale.


Mesure de l’audience au niveau du comité d’établissement concerné

Au sein d’une unité économique et sociale composée d’établissements distincts dotés de comités d’établissement, un syndicat CGT avait obtenu moins de 10 % des suffrages lors du premier tour des élections de l’un des comités, tout en réalisant un score d’au moins 10 % sur l’ensemble de l’entreprise. Au lendemain de ce premier tour, une note de la direction, prise en application d’un accord collectif antérieur à la loi du 20 août 2008, avait indiqué que quatre syndicats, dont la CGT, étaient représentatifs au niveau de l’UES dans son ensemble et étaient habilités à désigner des délégués syndicaux centraux et des délégués syndicaux d’établissement. Interprétant les termes de cette note, la CGT en avait déduit qu’elle pouvait désigner un délégué au niveau de l’établissement dans lequel elle n’avait pas obtenu le score de 10 % lors des élections du comité.

Cette analyse était contestable, puisqu’il résulte clairement de la jurisprudence de la chambre sociale que « le score électoral déterminant de la représentativité du syndicat qui désigne un délégué syndical d’établissement est celui obtenu au premier tour des élections des membres titulaires du comité de l’établissement concerné ».

Dans un récent arrêt du 14 décembre 2010, les Hauts magistrats en ont ainsi déduit que le fait qu’un syndicat ait obtenu 10 % des voix au niveau global de l’entreprise, en cumulant les résultats obtenus au sein des différents comités, ne l’autorise pas à se considérer d’office comme représentatif dans tous les établissements et à désigner dans chacun d’eux un délégué syndical (Cass. soc., 14 décembre 2010, n° 10-14.751, FS-PB, v. Bref social n° 15755 du 21 décembre 2010). L’affaire soumise à la Cour le 6 janvier posait alors une question inédite, celle de savoir si un accord collectif ou une décision de l’employeur pourraient permettre de déroger à ce principe.


Pas de dérogation possible

La Cour de cassation répond par la négative. Rappelant que, « lorsque sont mis en place des comités d’établissement, seuls peuvent désigner un délégué syndical, au sein du périmètre couvert par l’un des comités, les syndicats qui ont obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections des titulaires de ce comité », l’arrêt ajoute que « ni un accord collectif ni un engagement unilatéral de l’employeur ne peuvent avoir pour effet de modifier ce périmètre légal d’appréciation de la représentativité syndicale ».

Ni un accord collectif ni une décision de l’employeur ne sauraient modifier les nouvelles règles du jeu de la représentativité issues de la loi du 20 août 2008.


Cass. soc., 6 janvier 2011, n° 10-18.205 FS-PBR
source: liaisons sociales

21 janvier 2011

SOCIAL, VOUS AVEZ DIT SOCIAL ?...

15.8 millions de personnes sont membres d'une association ou d'un syndicat selon l'INSEE, dans une étude publiée début décembre fruit d'une recherche réalisée en 2008. Précisons que ce chiffre est pratiquement identique à 2006.

Le sport, les activités concernant le 3eme age, la culture et les loisirs représentent à eux seuls plus de la moitié des adhésions.

Le taux d'adhésion reste faible pour les associations de défenses et d'intérêts collectifs, 2.5% et de 4.1 % pour les associations à caractère sanitaire, social ou humanitaire.

La parité n'est pas atteinte mais ...35.6% sont masculines, contre 29.9% féminines. Toutefois notons que
hommes rejoignent majoritairement les associations sportives, les femmes sont majoritaires dans les
associations à caractère social et humanitaire.

Point important, l'adhésion progresse avec l'âge. De 26.3% pour les 16-24 ans, le taux d'adhésion est de 37% pour les 60-74 ans , avant de décroître sensiblement chez les personnes de 75 ans et plus (27.6%). L'étude souligne également que l'adhésion est plus fréquente parmi les diplômés, les cadres et dans les professions intermédiaires.

AIDE JURIDIQUE AUX SALARIES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Depuis janvier 2008 une aide juridique aux salariés de la fonction publique (personnels de l’Etat, hospitaliers ou territoriaux) a été mise en place à l’UD CGT-FO 44. (...C’est un peu le pendant pour les services publics du travail que font les conseillers prudhomaux pour les salariés du privé)

Car si le statut des personnels fonctionnaires donne en principe des garanties importantes aux agents publics, dans la pratique ces garanties ne suffisent nullement à régler les litiges de plus en plus nombreux que la politique de privatisation tous azimuts fait surgir entre les chefs de service et les agents de l’administration.

La déréglementation, la privatisation tous azimuts, la recherche exacerbée du «moindre coût» poussent sans cesse les hauts responsables à ignorer ou contourner les droits statutaires des agents. De la même façon, les « commissions administratives paritaires » (CAP) ou les « comités techniques paritaires » (CTP), chargés en principe de veiller au respect de ces droits voient leurs prérogatives se réduire comme peau de chagrin.

Dans ces conditions, il arrive souvent que les salariés confrontés à une violation ouverte de leurs droits soient amenés à se tourner vers le juge. De même, bien des responsables syndicaux, faute de pouvoir aboutir par les voies traditionnelles sont amenés, eux aussi, à faire appel à la justice.

Mais là, la situation n’est pas du tout la même que dans le privé : pas de tribunal des prudhommes, juridiction d’exception spécialement chargée des litiges en droit du travail. Le seul juge, pour le public, c’est le juge administratif : au plan local le Tribunal Administratif (TA).

Si la procédure ordinaire – essentiellement fondée sur des écrits (« mémoires ») - est gratuite et le plus souvent suffisamment simple pour ne pas nécessiter le recours à un avocat, dans la pratique il est essentiel de pouvoir bénéficier des conseils d’un juriste compétent pour réussir à obtenir gain de cause. Une procédure simple sera facturée de 1500 à 2000 € par un avocat. Il était donc urgent, comme pour le droit du travail, de mettre à disposition des syndiqués une aide juridique spécialisée, fonctionnant sur les mêmes bases que pour les prudhommes.

Les principes de fonctionnement du service d'aide juridique :


1)- Prendre l’attache du syndicat FO concerné
Impossible d’engager un recours contre une administration sans faire au moins quelques vagues. Il faut donc agir de concert avec le syndicat FO concerné pour peser toutes les conséquences d’un recours au tribunal et voir s’il n’y a pas d’autres moyens d’action plus appropriés.

2)- Eviter les conflits inutiles pour le salarié
Les délais d’un recours ordinaire sont parfois très longs (jusqu’à trois ans). Entretemps, l’administration attaquée ferme toutes les portes et attend le jugement, parfois … même en sachant qu’elle perdra. Pendant tout ce temps le salarié n’obtient rien et peut se trouver placé sur la sellette. Là encore des conseils pour éviter un conflit inutile (ou désastreux pour le salarié) sont indispensables.

3)-Utiliser la procédure du référé
La loi du 30 juin 2000, en mettant en place un système de procédures « rapides » (« référés ») a considérablement changé la donne. Le « référé-suspension » en particulier est de plus en plus souvent utilisé par les salariés. Le gros intérêt c’est que la « suspension » de la décision attaquée est prononcée très rapidement (de quelques jours à 3 semaines) : si la « suspension » est prononcée, l’administration ne peut plus appliquer la décision attaquée et le juge peut même lui adresser une injonction. Mais, car il y a un mais, cette décision reste toujours provisoire dans l’attente du « jugement sur le fond » car pour engager un référé, il faut obligatoirement déposer un « recours ordinaire » sur le litige en cause.

4)- Mener le recours de bout en bout 
Que ce soit en recours ordinaire ou en référé, il faut donc assurer le suivi complet de l’affaire. C’est ce que nous faisons à l’UD-CGT- FO 44 : rédiger les écrits sur lesquels repose toute la procédure (les audiences n’ont qu’un rôle mineur), surveiller l’avancement de la procédure, accompagner le salarié à l’audience, etc... Par ailleurs, et ce n’est pas négligeable, il y a une masse importante de photocopies à effectuer (chaque recours doit être déposé en 4 exemplaires). Dernier atout : le TA n’est pas loin de la Bourse …

5)- Fonctionnement 
Pour l’instant, il n’y a qu’un seul camarade (G. Plantiveau) qui assure la totalité du travail. Dans l’avenir (septembre 2012) il sera en retraite et donc davantage disponible pour tenir des permanences ; et il y aura sans doute plusieurs camarades avec lui, comme pour les prudhommes, car des débuts de « vocations » se sont manifestés. Pour le moment, Il n’y a pas de « permanences » en tant que telles, tout fonctionne sur rendez-vous : il suffit pour cela de prendre contact directement ou via son syndicat avec le secrétariat de l’UD qui transmettra aussitôt.

Contact : http://www.fo44.org/p/contact.html

20 janvier 2011

MANPOWER : ELECTIONS PROFESSIONNELLES DANS LES ENTREPRISES DE TRAVAIL TEMPORAIRE

En accord avec la Fédération des Employés et Cadres, nous sollicitons votre concours pour les élections professionnelles prévues dans les prochains mois dans les entreprises de travail temporaire, notamment dans les réseaux tels que MANPOWER, ADECCO, RANSTAD (ex VEDIORBIS).
Après les élections d’ADECCO où Force Ouvrière n’a pas obtenu la Représentativité Syndicale : 9,83 % seulement ! (Le TI de Lyon a fait annuler le 1er tour à la demande de la Fédération des Employés et Cadres !)
RANDSTAD a eu la Représentativité avec à peine 13% et ADIA a eu la Représentativité avec près de 14% !
Continuons dans cette lancée et place maintenant aux camarades de FO Manpower !
Ces élections ont une ampleur géographique nationale. La connaissance du terrain que vous avez des entreprises utilisatrices de l’intérim dans lesquels FO est présente ou non pourrait aider nos camarades à y contacter les intérimaires voire d’y distribuer des tracts pour informer ces derniers de l’enjeu des élections professionnelles.

Les élections à MANPOWER se dérouleront  le 7 juin pour le 1er tour  -- et le 27 septembre pour le 2nd tour

Chaque intérimaire est :
  1. Electeur s’il a cumulé 455 heures sur les 12 derniers mois
  2. Eligible s’il a cumulé 910 heures sur les 18 derniers mois
Si des intérimaires ne reçoivent pas leur matériel de vote dans les 15 jours précédents la date du 1er tour, ils doivent nous contacter urgemment ! De même s’ils souhaitent se porter candidats sur nos listes surtout qu’ils n’hésitent pas à se faire connaître.


Contact : Thomas FELIPE - Délégué Syndical FO Manpower OUEST - Tél. 06.86.18.13.20
E-Mail : thomasfabienne@aol.com

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Délégués Syndicaux Centraux Force Ouvrière dans les entreprises de travail temporaire  : 
MANPOWER : Régis VERBEKE - Tél : 06 75 21 58 02  - E-Mail : forceouvrieremanpower@dbmail.com
ADIA : Jocelyne ROBILLARD  - Tél : 06 10 62 79 05 - E-Mail : robillard.jocelyne@free.fr
ADECCO : Béatrice CLUZEL - Tél : 06 70 09 17 90 - E-Mail : beatricecluzel@orange.fr
START PEOPLE : Myriam BOURGEOIS - E-Mail : myriam.bourgeois@dbmail.com
RANDSTAD :  FEC-FO - E-Mail : fecfo@force-ouvriere.fr

LE TEMPS PARTIEL: VARIABLE D'AJUSTEMENT

Le temps partiel est plus qu’une variable d’ajustement pour caler l’organisation du travail en complément de la modulation du temps de travail, des temps pleins. Nous voyons, dans certaines branches, que la situation ne s’améliore pas et tend même à se détériorer.

Nous avons eu l’occasion de participer à une négociation sur l’aménagement du temps de travail pour une branche de petits commerces, avec des petits effectifs.

La proposition patronale, à l’origine de cette négociation, était de moduler le temps de travail des temps partiels: des semaines hautes et des semaines basses

Malgré nos arguments, que nous avons partagés avec les organisations présentes, la partie patronale a remis par trois fois ce point à l’ordre du jour pour essayer de convaincre leurs partenaires privilégiés habituels.

La négociation par l’usure n’a pas eu raison de nos arguments et c’est à l’unanimité que l’ensemble des organisations syndicales a dit "NON"!

Il n’a pas été difficile d’expliquer que le temps partiel doit être choisi. Il doit permettre aux salariés de se libérer pour pouvoir vaquer à une autre occupation personnelle ou à un autre travail.

Comment peut-on se libérer quand on est occupé toute la journée en semaine haute?

Pour le parent qui souhaite élever son enfant en prenant un temps partiel, il serait obligé en période forte de confier son enfant à une crèche, alors que son salaire n’augmenterait pas (c’est le but de la modulation de maîtrise des coûts) ou alors peut-être qu’en arrière boutique, entre 2 cartons, un espace serait alloué à l’enfant?

Nous connaissons parfaitement les conséquences, étant donné qu’en dehors d’une modulation, les temps partiels sont déjà occupés une grande partie de la journée par leur travail. Entre le temps de trajet pour se rendre à son travail (pouvant représenter plusieurs heures), le temps de travail et la coupure déjeuner (pouvant aller jusqu’à trois heures en centre ville), il ne reste que peu d’espace pour jouir de son temps personnel… un temps partiel est, occupé à temps plein.

Cette négociation avait eu lieu juste quelques mois après celle de l’égalité professionnelle, ce qui rend encore plus inacceptable la proposition patronale car ce sont les femmes qui sont surtout victimes de cette déstructuration sociale, en majorité imposée. Ce sont les femmes qui s’occupent le plus souvent des enfants… logique et ce sont souvent elles qui touchent les salaires les moins élevés dans un ménage. Alors la discrimination sociale impose des choix jusque dans la vie personnelle pour limiter la perte d’argent.

Le travail devrait être une source d’émancipation, mais en réalité, dans le commerce, avec des branches où il y a jusqu’à 80% de salariés à temps partiel, dont 80% de femmes, on ne peut pas nous faire croire que c’est un choix des salariés. La femme, dans ce type de branche, ne serait qu’une variable d’ajustement pour les entreprises.

Aucune perspective de progression ne peut s’ouvrir devant elles dans de telles conditions. Comment accéder à la formation qui n’est pas adaptée aux temps partiels? Et tout en découle… comment revendiquer une promotion sans formation?

Au bout du bout, c’est une carrière au rabais pour une retraite au rabais. Elles pourront toujours travailler jusqu’à 67 ans. Pour toutes ces raisons, nous avons convaincu l’ensemble des organisations syndicales de refuser de signer la proposition patronale.

1910 – 2010, la journée internationale des droits de la femme a 100 ans.

2011, un sursis supplémentaire a été offert aux patrons pour "négocier" l’application de la législation. Drôle de concept que de négocier l’application d’un droit. Alors, il est temps que l’ensemble des délégués du personnel formule des réclamations pour faire respecter les droits en matière d’égalité. Pour la Section du Commerce, le sursis supplémentaire n’est pas acceptable.

Notre résolution, pour l’arrêt des temps partiels imposés, doit être une préoccupation majeure, ce qui permettra aux femmes de s’engager plus en avant dans le syndicalisme et de prendre une place plus importante dans notre société.

Communiqué Section FO Commerce

18 janvier 2011

J. C. MAILLY SUR PUBLIC SENAT

Mardi 18 janvier 2011 à  22 heures sur Public Sénat, Jean-Claude MAILLY sera l’invité de Sonia MABROUK

Rediffusion le :
  • mercredi 19/01/2011 à 01h00
  • mercredi 19/01/2011 à 04h00
  • mercredi 19/01/2011 à 05h30

Lien: http://www.publicsenat.fr/emissions/le-22h/jean-claude-mailly,-secretaire-general-de-force-ouvriere/jean-claude-mailly/67364

S.D.I.S. 44 (sapeurs pompiers): FO ET SUD APPELLENT A MANIFESTER

Les organisations syndicales FO et Sud ont appellé à manifester, le lundi 17 janvier 2011,  à l’école départementale du SDIS 44.

La manifestation a pour but, d’une part, de faire valoir le droit à la formation tronc commun et d’autre part de dénoncer les tests illégaux mis en place en loire atlantique  pour acceder au stage de sergent de sapeurs-pompiers professionnels.

Alors que les membres du SDIS 44 et de son conseil d’administration, communiquent et s’enorgueillissent sur le projet d’Ecole départementale à Blain (projet de 15 millions d’Euros, que nous ne remettons pas en cause), l’actuelle école ne peut « par décision politique » accueillir les 200 agents du sdis qui pourraient légalement prétendre à l’accès à la FAE de sergent, en raison des coûts que cela engendreraient !!

Les élus et les autorités du SDIS 44 veulent faire de la future école « un pôle d’excellence » (cf art PO 10 jan 2011, Julie Charrier Jego) mais que dire de l’école actuelle et du SDIS 44 qui avec leur politique bafouent les droits à la formation !!

Cette future école doit servir à d’autres départements ; verrons-nous bientôt des contingents importants de sous-officiers venir se former chez nous, alors que le SDIS 44 ne forme chez lui, qu’environ 15 sergents professionnels par an !!!

Les gros départements Français de 1ère catégorie forment et nomment l’ensemble de leurs agents comme le stipule les textes de la fonction publique.

En Loire-Atlantique, seule la catégorie C est bloquée dans son déroulement de carrière, elle exprime aujourd’hui son mécontentement et n’oublie pas les PATS du SDIS 44.
Le Congrès National des Sapeurs-Pompiers de France aura lieu en septembre 2011. La pression monte.
De la prise en compte des revendications des SPP et PATS dépend le bon déroulement de cet évènement.


Contact : Syndicat FO - Tél. 06 34 13 45 70 

GREVE DES VOEUX REPUBLICAINS, MAIS SURTOUT PAS DE GREVE GENERALE !!!

Il est encore temps de vous souhaiter une belle et heureuse année solidaire et revendicative.

Puisque j'évoque les voeux, je ne peux m'empêcher de souligner la posture médiatique prise par le Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a fait savoir qu'il boude les voeux présidentiels.

Bravo ! C'est un joli coup médiatique puisque tous les médias s'en sont servi pour faire ainsi la promotion de la CGT. Une CGT va-t-en guerre évidemment ! Et puis, cela a aussi la vertu de réconforter la base des adhérents et des militants un peu chamboulée sur la question des retraites. Pensez-donc, le guerrier Thibault boude le Président Sarkozy ! C'est-y pas fort ? C'est-y pas une belle bataille syndicale ?
Mais, cher Bernard Thibault, c'était voici quelques mois maintenant qu'il fallait la faire la grève, la vraie, la grève générale pour gagner sur le dossier des retraites et pas la grève des voeux républicains en ce début 2011 !

Allez, encore un petit effort et peut-être que la CGT y viendra si la situation sociale s'aggrave encore... Car il faut bien regarder les choses en face, les propos du Président de la République lors de ses voeux n'ont rien de rassurant.

Il a souhaité se poser en Président des "réformes courageuses" en rappelant son action sur le dossier des retraites. Action dont on connaît la portée : une "réforme" injuste et qui ne garantit en rien l'avenir financier de nos retraites.

Autre "réforme courageuse" et emblématique de son action de "Président protecteur de tous les Français", celle annoncée de la dépendance.

Voilà un vrai sujet tout à fait dans l'axe des fondamentaux républicains de notre pays : accompagner chaque citoyen pour une fin de vie digne et décente.

Nous pouvons marquer notre satisfaction que ce thème soit pris politiquement en considération, et qu'il fasse d'abord l'objet d'un vaste débat avant toute prise de décision.

Mais, il faut aussi être prudent car ce dossier, qui implique la Sécurité Sociale, peut être aussi l'occasion d'affaiblir encore plus notre système de protection sociale public et égalitaire en confiant au secteur privé ce marché gigantesque.

L'année 2010 a été celle du dossier emblématique des retraites. L'année 2011 sera celle du dossier de la dépendance et du financement de la protection sociale de notre pays. Le gouvernement en profitera-t-il pour favoriser les assurances privées ? Dans cette éventualité, il faut nous tenir mobilisés et être prêts à réagir, tout d'abord en faisant part de nos réflexions et de nos pistes de solutions, mais aussi en envisageant le rapport de force si nécessaire.

Enfin, comme s'il fallait "amuser la galerie" et occuper le terrain médiatique, le couple Copé et Valls ont fait du dossier 35 heures, la provocation de ce début 2011.

Pour tous les salariés qui en bénéficient, les 35 heures ont été instaurées parfois dans la douleur, souvent au prix d'un gel des salaires, et il est donc inenvisageable de les remettre en cause aujourd'hui. D'autant que les diverses mesures gouvernementales, notamment sur les heures supplémentaires, ont en partie gommé l'effet baisse du temps de travail.

Par contre, qu'il y ait enfin un réel débat sur l'ensemble des exonérations de cotisations sociales patronales, d'aides diverses et de défiscalisation dont bénéficient les entreprises sans aucune contrepartie et sans effet tangible en matière d'emploi ; voilà une bonne piste de réflexion en lien d'ailleurs avec la remise à plat de la fiscalité.

Pour terminer, je donne rendez-vous à tous nos syndicats au Congrès confédéral qui se déroule à
Montpellier du 14 au 18 février pour un grand moment de démocratie, de convivialité et d'indépendance.


Editorial du Journal mensuel des Employés et Cadres FO - Edition de janvier 2011
Serge LEGAGNOA, Secrétaire général

17 janvier 2011

STAGES DE FORMATION SYNDICALE 2011



La formation syndicale se développe par l’augmentation du nombre des stages mais aussi par la diversité des thèmes qui sont proposés. Notre objectif est de répondre aux besoins de nos syndicats et aux souhaits de nos militants. C’est ainsi que des thèmes qui étaient auparavant proposés dans des stages nationaux sont désormais traités au niveau départemental.

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Informations complémentaires : http://www.fo44.org/p/formations-stages.html

TRAVAIL DOMINICAL : RAPPORT DE CONGRES 2011 (extrait)

La question du travail dominical a été remise au goût du jour avec l’adoption de la loi du 10 août 2009 qui a changé en profondeur les règles du jeu. Même si jusqu’ici de nombreuses exceptions au repos dominical existaient déjà, le législateur a cru bon de les étendre un peu plus.
C’est ainsi que dorénavant les commerces de détail alimentaire peuvent ouvrir le dimanche jusqu’à 13h au lieu de midi, que le travail du dimanche est maintenant généralisé dans les zones touristiques et thermales et, enfin, la loi prévoit la création de zones de dérogation au repos dominical aux contours plus qu’incertains, appelé Périmètre d’usage de consommation exceptionnel (PUCE). Ces zones sont fixées par le préfet de Région dans les unités urbaines de plus d’un million d’habitants.

Mais l’inquiétude la plus importante pour Force Ouvrière avec l’adoption de cette loi, est que tout comme le volet temps de travail de la loi du 20 août 2008, cette loi est porteuse de régression sociale.
En effet, la loi ne prévoit que des garanties faibles aux salariés concernés par le travail dominical.
Les salariés les plus impactés par cette loi sont sans conteste ceux travaillant dans les zones touristiques et thermales, puisque ceux-ci pourront se voir contraints de travailler le dimanche, et ce sans n’avoir le droit à aucune compensation.

Pour les salariés des établissements soumis à l’obtention d’une autorisation de dérogation au repos dominical, la loi prévoit en principe pour ceux-ci l’obtention de contreparties définies par accord collectif et le travail dominical devra s’effectuer sur la seule base du volontariat.

Toutefois Force Ouvrière sur ce point tire la sonnette d’alarme dans le sens où aucune modalité dans la loi ne protège ce principe du volontariat.

On peut donc s’interroger sur le fait de savoir si les salariés auront vraiment le choix de refuser de travailler le dimanche, la loi ne protège pas ces derniers, ni même les candidats à l’embauche qui pourraient bien se trouver contraints de se porter volontaires s’ils veulent décrocher un emploi.

Ainsi cette loi, outre une régression sociale forte, est porteuse du germe de l’inégalité de traitement entre les salariés, ce qui pousse Force Ouvrière à tout mettre en œuvre pour s’opposer à l’application de cette loi, ou tout au moins à tâcher d’en limiter les effets dévastateurs sur la vie sociale des salariés.

C’est pourquoi nous avons mené une campagne offensive de sensibilisation contre l’extension du travail du dimanche. Cette campagne s’est matérialisée concrètement par la réalisation de quatre tracts différents.
Ces différents tracts on tous pour but d’informer et de sensibiliser les salariés sur les conséquences pour eux d’une extension et à terme d’une banalisation du travail du dimanche.

Toujours dans le cadre de notre campagne de sensibilisation, nous avons, fin 2007, transmis à l’ensemble des parlementaires un courrier Force Ouvrière accompagné d’une carte postale.
Suite à ce courrier, des parlementaires nous ont témoignés de leur soutien. Quant à la carte postale, elle a fait l’objet d’une distribution plus large au sein de nos structures afin qu’elles soient transmises à tous salariés intéressés.

Toujours sur le thème du travail du dimanche, une lettre ouverte au Président de la République a été adressée par Jean-Claude Mailly le 26 novembre 2008 et a été publiée dans Le Parisien du lundi 1er décembre.
Dans la même idée, une lettre ouverte aux salariés a été rédigée fin 2008.

Enfin, malgré l’adoption de la loi le 10 août 2009, Force Ouvrière continue de combattre cette loi et a fait des observations à l’OIT dans l’optique de lutter contre la banalisation et l’extension du travail du dimanche induit par la loi.

Cette saisine de l’OIT a conduit cette dernière à rendre un rapport en mai 2010, dans lequel elle demande aussi bien aux gouvernements qu’aux partenaires sociaux des compléments d’information sur l’impact réel de cette loi.

Il va de soi que nous ne manquerons pas de répondre aux sollicitations de l’OIT.


Source : http://fecfocommerce.over-blog.com/
Contact : commerce@fecfo.fr | Syndicat du Commerce Nantes & Région - R. AIGOIN - 02 28 44 19 00 

14 janvier 2011

CONGRES CONFEDERAL A MONTPELLIER

XXIIème Congrés Confédéral FORCE OUVRIERE du 14 au 18 février 2011 à Montpellier

STAGE : EGALITE DIVERSITE, QU'ELLE APPROCHE SYNDICALE ?

STAGE EGALITE / DIVERSITE– IST STRASBOURG
20-25 MARS 2011

Cher(e)s camarades
Nous vous informons que le stage « Egalité/Diversité : Quelle approche syndicale ? » se tiendra du 20 au 25 Mars 2011 à l’IST de Strasbourg.
Ce stage permettra d’approfondir les approches de l’égalité professionnelle (socio-économique et juridique), mais aussi d’étudier les aspects discriminatoires liés à la diversité dans votre entreprise ou votre branche.
Le stage s’adresse prioritairement aux camarades ayant suivi un stage égalité.
Vous trouverez en annexe :
la fiche de candidature qui, pour être retenue, devra porter le cachet de l’UD ou de la FD et parvenir avant le 1er février 2011 au secteur Conventions Collectives – Egalité/Diversité
un modèle de demande de congé de formation syndicale
Le programme détaillé de cette session sera prochainement adressé aux participants. 
Recevez, cher(e)s camarades, nos amitiés et nos vœux syndicalistes.

Marie-Alice MEDEUF ANDRIEU, Secrétaire Confédérale
Jean-Claude MAILLY, Secrétaire Général

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Voir aussi : SESSIONS DE L'INSTITUT DU TRAVAIL DE STRASBOURG 2011

13 janvier 2011

ACCORD COMPLEMENTAIRE SIGNE A MANITOU

La Section FO vient de signer un accord complémentaire à l’accord triennal 2009-2010-2011. Pour rappel, cet accord triennal avait été négocié par les syndicats en 2009 suite à la chute de production générée par la crise de 2008 qui avait conduit à un plan de départ volontaire et au chômage partiel de décembre 2008 à mars 2010.

Notre signature est motivée par trois éléments :

  1. Tout d’abord, l’augmentation de salaire de 3% se fera directement au 1er janvier et ne sera donc pas étalée sur toute l’année comme prévu initialement.
  2. Ensuite, nous avons repoussé en totalité la volonté de la Direction de vouloir bouleverser notre aménagement du temps de travail. En effet, sans doute inspirée par d’autres modèles extérieurs qui, pourtant, n’ont jamais fait leur preuve, la nouvelle Direction voulait tout simplement supprimer les ponts, ainsi que la fermeture de l’entreprise quatre semaines en été et une semaine à Noël.
  3. Enfin, l’engagement de la Direction de créer 85 CDI sur le 1er semestre. 


Que les choses soient claires.

On peut se poser beaucoup de questions sur la façon de faire de la Direction qui consiste à mettre en oeuvre deux accords, un cadre (signé par CFE-CGC) et un non cadre (signé par FO). On peut s’en poser encore plus quand la Direction met les Organisations Syndicales devant le fait accompli, en les informant qu’environ deux à trois millions d’€uros ont été provisionnés en 2010 pour être distribués à certains Cadres selon leurs résultats.

Bien sûr, ceci est inacceptable !!!

Mais l’accord que nous avons signé prévoit une clause de revoyure en avril. Forts de tout ce que nous savons maintenant, et si la reprise se confirme, nous devrons alors mettre toute notre énergie dans la négociation pour revendiquer une augmentation supplémentaire. Peut-être que l’ensemble du personnel devra se mobiliser !

Alors, pourquoi faire tant de remue-ménage maintenant ? Que cherchent ceux qui organisent les débrayages saute-mouton ? Il n’est pas inutile de réfléchir au fait que les Organisations Syndicales qui seront les plus aptes à négocier la clause de revoyure en avril sont celles qui signent l’accord aujourd’hui. A moins que certains soient préoccupés par autre chose …

Les élections DP-CE doivent avoir lieu en juin. La campagne électorale est peut-être déjà commencée. Il est vrai que la loi sur la représentativité syndicale d’août 2008 complique énormément la tâche des Organisations Syndicales (toute Organisation faisant moins de 10% aux élections disparaît). Ironie du sort, cette loi est le fruit d’une position commune adoptée entre les compères Thibault-Chérèque (CGT-CFDT) et le patronat (MEDEF-CGPME) espérant faire disparaître les autres Organisations Syndicales.

Comme toujours Force Ouvrière n’a privilégié que les intérêts des salariés.

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Contact : fo-manitou@live.fr

QUELQUES BUZZ OU CHAMBARDS MEDIATIQUES

L'année 2011 commence notamment avec le lancement de quelques buzz ou chambards médiatiques dont l'objet est avant tout de faire parler de soi «The medium is the message», comme disait en son temps McLuhan.                                  
                                                                                                                    
C'est le cas pour Manuel Valls sur les 35 heures.
                  
C'est le cas pour Jean-François Copé, qui se dépêche de faire savoir aux médias qu'il a écrit aux syndicats pour parler du social alors que nous n'avons pas encore reçu de lettre.

C'est aussi le cas pour Bernard Thibault, qui a décidé (quel acte contestataire!) de bouder la séance traditionnelle et protocolaire de voeux du président de la République.

Comme j'ai eu l'occasion de l'indiquer, nous aurions préféré une confédération CGT plus incisive quand il le fallait, au moment des retraites.

Comme le faisait remarquer avec quelque ironie un commentateur: «et pourtant Bernard Thibault est celui qui apparemment avait les meilleures relations avec le président de la République ces dernières années». Il est vrai que M. Soubie a depuis quitté officiellement l'Élysée.

Tout le monde comprend bien que c'est aussi la campagne électorale présidentielle qui démarre.

Précisons tout de suite que Force Ouvrière, conformément à ses principes et sa pratique, ne s'y impliquera pas. Mais nous continuerons bien entendu à faire connaître nos positions et revendications et à agir si nécessaire. Pendant toute campagne, les revendications continuent.

Même si la croissance économique redevient positive, la situation n'est guère brillante, c'est le moins qu'on puisse dire.
Tensions sur le pouvoir d'achat, 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, remise en cause des services publics, attaques contre les régimes de protection sociale collective: tous les éléments d'une politique d'austérité, dans la droite ligne du capitalisme libéral, sont là, en France comme en Europe.

Dans un tel contexte, il est essentiel que nous gardions le cap, notre détermination et nos exigences. La question des salaires est, de ce point de vue, essentielle, dans le public comme dans le privé. C'est une question de nécessité, de justice et d'efficacité économique.

Dans le privé, tout ce qui sera obtenu n'ira pas dans le portefeuille des actionnaires ou propriétaires.

Dans le public, c'est autant de coups portés à l'austérité budgétaire.

Salaires, services publics, développement industriel, protection sociale collective, droits sociaux et emploi sont des objectifs indissociables.

C'est notre ligne de conduite dans les négociations comme dans l'action et la syndicalisation.


Editorial de Jean-Claude MAILLY - FO Hebdo 2970

10 janvier 2011

APRES LA SUPPRESSION DE POSTES, LA SUPPRESSION DE COLLEGES

De manière brutale et unilatérale, le Conseil Général annonçait le 5 octobre 2010, sa décision de fermer le collège J. Monnet à Vertou.

Aucune instance habituellement saisie pour ces décisions n’a été informée de la fermeture. Au contraire, toutes ces instances avaient voté ou approuvé la réhabilitation nécessaire du collège Jean Monnet.

Il n’existe aucun argument démographique qui puisse justifier réellement cette décision. Au contraire, la démographie globale de la population, celle des enfants en âge d’être scolarisés ne fait que croître de manière forte et régulière.

Il est promis un collège à Clisson en 2015.

Mais en attendant 2015, où vont aller les enfants ?

  • Dans une extension au collège Lucie Aubrac qui pourrait accueillir 150 élèves dans 5 classes surchargées à 30 élèves ? Que deviennent les 341 autres de J. Monnet qui resteraient sur le carreau?
  • Dans des préfabriqués au collège Cacault à Clisson pour accepter des élèves du collège d’Aigrefeuille que l’on « délocaliserait » pour accepter dans des "modulaires" ceux de J. Monnet ?


La seule explication possible, de l’aveu à peine voilé du Conseil Général, est que la réhabilitation du collège Jean Monnet coûte trop cher et qu’il y a là un moyen de respecter l’austérité du budget du Conseil Général  et de réaliser une notoire économie.
C'est la même austérité qui aujourd'hui tente de s'imposer aux salariés du public comme du privé, en France, en Grèce, en Irlande et dans toute l'Europe.

Pour l’UD CGT-FO de Loire Atlantique il est légitime que l’ensemble de la population, l’ensemble des salariés de Vertou et des communes avoisinantes qui ont des enfants scolarisés au collège J. Monnet soient inquiets et qu'ils exigent que ce collège ne soit pas fermé.

L’UD Cgt-FO de Loire Atlantique estime qu'il est légitime, parce que c’est la plus élémentaire règle républicaine, que l’ensemble des salariés et leurs familles puissent scolariser leurs enfants dans les établissements publics et ce dans les meilleures conditions.

En conséquence, l’UD Cgt-FO de Loire Atlantique demande et exige le maintien de deux collèges publics à Vertou.
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Lire aussi : FERMETURE DU COLLEGE JEAN MONNET : RASSEMBLEMENT DEVANT LE CONSEIL GENERAL (manifestation)
NON A LA FERMETURE DU COLLEGE JEAN MONNET ! (interview parue sur l'ouest Syndicaliste)
RASSEMBLEMENT CONTRE LA FERMETURE DU COLLEGE JEAN MONNET  (communiqué de presse)

ELECTIONS A LEROY-MERLIN

Des élections professionnelles vont avoir lieu le 13 janvier à Leroy Merlin.
Dans son secteur d'activité, comme souvent dans les commerces de cette importance, les entreprises font de sérieux bénéfices.Malheureusement, force est de constater que cela ne se traduit pas en terme d'augmentations de salaires, d'embauches et d’améliorations des conditions de travail. 
Mais ce n'est pas une fatalité...
Voter et faire voter pour les listes FO c'est s'assurer d'être représenté par des élus libres et indépendants.
Pour défendre les intérêts des salariés, votez et faites voter FO

Contacts : Luc BOUCHAUD : luc-bouchaud@fo44.org | Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00