Depuis une dizaine d'années déjà, plusieurs militants, souvent retraités, tenaient des permanences au siège de l'Union départementale afin de développer localement les prestations offertes par l'Association Nationale des Consommateurs Force Ouvrière (AFOC).
Le succès croissant de l'association (d'autant qu'à la défense des consommateurs, s'est ajoutée celle des locataires) a conduit à la convocation le 30 mai dernier d'une assemblée générale constitutive de l'AFOC 44.
A l'ordre du jour : l'adoption des statuts de l'AFOC 44 avec élection des nouvelles instances (conseil d'administration, bureau, commission de contrôle).
L'assemblée s'est tenue en présence de Valérie Gervais, secrétaire générale de l'AFOC.
Au cours de son exposé introductif aux débats, Valérie Gervais a retracé le chemin parcouru depuis la constitution de l'AFOC en 1974 à l'initiative d'André Bergeron. Elle a souligné qu'aujourd'hui "l'AFOC reste adossée à la confédération". Andrée Thomas, secrétaire confédérale, en est la présidente.
L'AFOC traite aujourd'hui un nombre grandissant de contentieux de la consommation. Mais de plus elle est devenue une organisation incontournable dans le "paysage" des grandes associations nationales défenderesses des locataires auprès des bailleurs sociaux. Aux récentes élections de décembre 2010 pour le renouvellement des représentants des locataires aux conseils d'administration des organismes HLM, l'AFOC a obtenu 151 sièges (contre 125 aux élections de 2005); et avec près d'un point de progression au niveau national (de 8,7% des suffrages en 2005 à 9,6% en 2010), elle frôle désormais la barre des 10%, alors qu'aucune des autres confédérations n'est parvenue à effectuer de percée significative sur le terrain. (Nb: En Loire-Atlantique, l'AFOC a décroché son premier élu aux élections HLM de 2010: notre camarade Jean-Claude Bossis).
L'AG constitutive de l'AFOC 44 a désigné à l'unanimité comme Président Michel Le Roc'h (secrétaire-adjoint de l'UD), comme vice-présidente Margaret Fraiman, et comme secrétaire général Jean-Joseph Arnaud. Notre camarade Marie-Claire Gourbil a bien voulu par ailleurs se charger d'assurer régulièrement les permanences nantaises de l'AFOC.
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AFOC 44 : http://www.fo44.org/p/afoc.html
FO44 (liens directs)
InFOrmation syndicale
16 SEPTEMBRE À 10H30 MANIFESTATION EN DIRECTION DE L'ARS --- 24 SEPTEMBRE DE 14H À 16H À L'UNION LOCALE DE ST NAZAIRE PERMANENCE AVEC UN AVOCAT --- 20 AU 24 OCTOBRE STAGE "FO 1er NIVEAU" --- 29 OCTOBRE DE 14H À 16H À L'UNION LOCALE DE ST NAZAIRE PERMANENCE AVEC UN AVOCAT --- 3 AU 7 NOVEMBRE STAGE "COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE --- 17 AU 21 NOVEMBRE STAGE "FONCTIONNEMENT ET COMMUNICATION DU SYNDICAT" --- 26 NOVEMBRE DE 14H À 16H À L'UNION LOCALE DE ST NAZAIRE PERMANENCE AVEC UN AVOCAT --- 2 AU 4 DÉCEMBRE STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- 15 AU 19 DÉCEMBRE STAGE "FO 1er NIVEAU" --- ...
30 juin 2011
CINETIC: UNE NEGOCIATION ET DES ACQUITS CUMULES
Cinetic-Filling est un équipementier automobile employant aujourd'hui 114 salariés dans son usine située au Bignon (Vignoble).
Depuis janvier 2011, Force Ouvrière y est désormais la seule organisation syndicale représentative dans le premier collège, la CFE-CGC continuant de son côté à avoir le monopole de la représentation de l'encadrement.
A l'occasion des précédentes NAO, FO s'était refusée, pour une raison de principe, à toute signature d'accord avec la direction, car celle-ci entendait se réserver le droit d'exclure certains salariés du bénéfice des accords collectifs (en particulier des A.G. ! ).
La bataille menée par Force Ouvrière contre cette pratique discriminatoire a remis les pendules à l'heure ; et la direction a abordé les NAO 2010/2011 dans un esprit plus conforme à la pratique contractuelle, acceptant à la fois de mettre de l'argent sur la table et de renoncer parallèlement aux exclusions individuelles du bénéfice des AG.
L'accord intervenu dans ces conditions le 1er juin 2011 prévoit:
- pour les non-cadres : 1,8% d'AG avec effet rétroactif au 1er janvier 2011 et 0,5% d'AI,
- pour les cadres : 2,3% d'AI avec un "talon" de 1,3% pour les bénéficiaires.
Comme le précédent accord datant de juillet 2010 prévoyait pour tous les salariés 1% d'AG et 1% d'AI, et que le nouvel accord de juin 2011 comporte une clause de rétroactivité à compter du 1er janvier de l'année 2011, on se trouve ainsi avec un effet cumulé des AG et AI des accords 2010/2011. Avec donc l'équivalent de 2 NAO pour 2011. Ce qui donne pour les non-cadres :
- en Augmentation Générale : 1% +1,8%, soit 2,8%
- en Augmentation Individuelle : 1% + 0,5%, soit 1,5%
Ajoutons que les prochaines NAO ne sont pas fixées pour juin ou juillet 2012, mais pour janvier 2012, qu'en conséquence sur un an et demi il y aura eu 3 augmentations de salaires. Ceci permet d'avoir un rattrapage sur l'année 2008, où il y a eu un PSE et un décalage de la NAO.
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Interview de Nicolas JANNEAU
COMME AVANT... MAIS EN PIRE !
A quelques jours des premiers départs massifs en vacances, il eut été de bon ton de ne retenir que l’aspiration de tous à fuir son quotidien pour profiter de vacances bien méritées.
S’arrêter en cette veille de parenthèse de l’été sur la situation réelle de nos économies et de leurs perspectives me paraît nécessaire, ne serait-ce que pour préparer une rentrée 2011 à risques.
Oui à risques, car depuis quelques semaines, divers indicateurs montrent la fragilité de la timide reprise
économique.
L’activité manufacturière de tous les grands pays est en chute, y compris celle des pays émergents pourtant
habitués à une croissance à deux chiffres.
La première économie mondiale, les Etats-Unis, cumule les handicaps en cette mi année 2011 : des perspectives d’emplois en nette baisse, un tassement de l’immobilier, une consommation des ménages en chute, un dollar tropfaible (ou un euro trop fort !) et donc en conséquence des perspectives de croissance revues à la baisse.
De même, le ralentissement de la croissance se fait sentir dans l’ensemble de la zone euro.
A titre d’exemple, prenons la Grande-Bretagne qui voit son PIB reculer ainsi que le Danemark.
Le spectre de la récession repointe le bout de son nez !
Beaucoup d’analystes s’accordent à dire que cela n’est ni plus ni moins que la conséquence de l’instauration des plans de rigueur et d’austérité.
Plans de rigueur et d’austérité qui ont été imposés par les marchés financiers et souvenons-nous que le Président des USA, Barack Obama, a dû stopper sa politique de relance sous la pression politique des marchés.
Ceux-là mêmes qui viennent de menacer les USA d’un abaissement de leur note.
Martin Wolf éminent éditorialiste économique au Financial Times, tout sauf un dangereux révolutionnaire, titrait, voici quelques jours : "La relance à nouveau nécessaire", ajoutant "La reprise annoncée n’est en réalité pas acquise et l’inflation reste faible. Resserrer la contrainte budgétaire prolongerait la stagnation".
Plus loin et cailloux dans l’escarpin de Trichet, il indique "vouloir s’attaquer à une inflation imprévisible est le plus sûr moyen de déstabiliser l’économie".
Fermé le banc ! Ce constat ne fait que conforter les analyses qu’a menées notre Organisation sur les risques
avérés de tuer dans l’œuf toute reprise économique par l’instauration de ces plans d’austérité.
Mais alors, comment se fait-il que des décideurs, forcément génétiquement intelligents, persistent ? Hé bien, il suffit de regarder ce qu’il se passe en Grèce, au Portugal et en Espagne notamment : une destruction organisée
des politiques et des budgets sociaux, un transfert massif des actifs de l’Etat vers le secteur privé au travers de la privatisation de la quasi totalité des services publics (transports, poste, énergie,etc.)
La crise est une opportunité de s’enrichir encore plus ! Peu importe que cela entraîne la faillite de ces pays car, au final, c’est le citoyen qui paye la facture !
Notre pays n’est pas absent de ce risque. Certes, cela se produit également au travers de la Révision Générale des Politiques Publiques et des Conventions d’Objectifs et de Gestion (pour les organismes de Sécurité Sociale), mais moins rapidement, moins brutalement. Pour autant et à terme, si rien n’est fait d’efficace pour s’y opposer, le résultat sera identique.
Des services publics exsangues où l’égalité de traitement n’existera plus et où la sécurité des citoyens ne sera plus assurée.
S’indigner est une chose, mais combattre le cours des choses en militant au sein d’une organisation syndicale libre et indépendante aux positions claires, lisibles et cohérentes est sans aucun doute plus efficace.
Et ce premier combat a lieu au sein des entreprises pour la dignité salariale et statutaire, pour des conditions de travail décentes.
Défendre les salaires et le pouvoir d’achat : une nécessité républicaine !
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Serge LEGAGNOA, Secrétaire général de al fédération des Employés & Cadres
S’arrêter en cette veille de parenthèse de l’été sur la situation réelle de nos économies et de leurs perspectives me paraît nécessaire, ne serait-ce que pour préparer une rentrée 2011 à risques.
Oui à risques, car depuis quelques semaines, divers indicateurs montrent la fragilité de la timide reprise
économique.
L’activité manufacturière de tous les grands pays est en chute, y compris celle des pays émergents pourtant
habitués à une croissance à deux chiffres.
La première économie mondiale, les Etats-Unis, cumule les handicaps en cette mi année 2011 : des perspectives d’emplois en nette baisse, un tassement de l’immobilier, une consommation des ménages en chute, un dollar tropfaible (ou un euro trop fort !) et donc en conséquence des perspectives de croissance revues à la baisse.
De même, le ralentissement de la croissance se fait sentir dans l’ensemble de la zone euro.
A titre d’exemple, prenons la Grande-Bretagne qui voit son PIB reculer ainsi que le Danemark.
Le spectre de la récession repointe le bout de son nez !
Beaucoup d’analystes s’accordent à dire que cela n’est ni plus ni moins que la conséquence de l’instauration des plans de rigueur et d’austérité.
Plans de rigueur et d’austérité qui ont été imposés par les marchés financiers et souvenons-nous que le Président des USA, Barack Obama, a dû stopper sa politique de relance sous la pression politique des marchés.
Ceux-là mêmes qui viennent de menacer les USA d’un abaissement de leur note.
Martin Wolf éminent éditorialiste économique au Financial Times, tout sauf un dangereux révolutionnaire, titrait, voici quelques jours : "La relance à nouveau nécessaire", ajoutant "La reprise annoncée n’est en réalité pas acquise et l’inflation reste faible. Resserrer la contrainte budgétaire prolongerait la stagnation".
Plus loin et cailloux dans l’escarpin de Trichet, il indique "vouloir s’attaquer à une inflation imprévisible est le plus sûr moyen de déstabiliser l’économie".
Fermé le banc ! Ce constat ne fait que conforter les analyses qu’a menées notre Organisation sur les risques
avérés de tuer dans l’œuf toute reprise économique par l’instauration de ces plans d’austérité.
Mais alors, comment se fait-il que des décideurs, forcément génétiquement intelligents, persistent ? Hé bien, il suffit de regarder ce qu’il se passe en Grèce, au Portugal et en Espagne notamment : une destruction organisée
des politiques et des budgets sociaux, un transfert massif des actifs de l’Etat vers le secteur privé au travers de la privatisation de la quasi totalité des services publics (transports, poste, énergie,etc.)
La crise est une opportunité de s’enrichir encore plus ! Peu importe que cela entraîne la faillite de ces pays car, au final, c’est le citoyen qui paye la facture !
Notre pays n’est pas absent de ce risque. Certes, cela se produit également au travers de la Révision Générale des Politiques Publiques et des Conventions d’Objectifs et de Gestion (pour les organismes de Sécurité Sociale), mais moins rapidement, moins brutalement. Pour autant et à terme, si rien n’est fait d’efficace pour s’y opposer, le résultat sera identique.
Des services publics exsangues où l’égalité de traitement n’existera plus et où la sécurité des citoyens ne sera plus assurée.
S’indigner est une chose, mais combattre le cours des choses en militant au sein d’une organisation syndicale libre et indépendante aux positions claires, lisibles et cohérentes est sans aucun doute plus efficace.
Et ce premier combat a lieu au sein des entreprises pour la dignité salariale et statutaire, pour des conditions de travail décentes.
Défendre les salaires et le pouvoir d’achat : une nécessité républicaine !
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Serge LEGAGNOA, Secrétaire général de al fédération des Employés & Cadres
29 juin 2011
GRAND EMPRUNT : "QUI VA GAGNER 35 MILLIARDS ?"
L’état d’avancement du programme d’investissements d’avenir (PIA) confirme les craintes émises dès l’origine, fin 2009, par FORCE OUVRIERE sur ce processus de « grand emprunt ».
Compte-tenu des actions définies, ce PIA est la démonstration de l’insuffisance des budgets de l’Etat antérieurs et de celui de 2011 et il a amputé ceux de 2010 et de 2011 : en imposant des centaines de millions d’euros d’annulation de crédits sur les budgets ministériels pour « neutraliser l’impact de la charge d’intérêt » de cet emprunt national, les lois de finances depuis 2010 ont supprimé des moyens de fonctionnement et d’interventions aux ministères, en plus des mesures d’austérité et de celles de la RGPP qui les fragilisent déjà.
Le gouvernement espère que 30 Mds€ viendront s’ajouter aux 34,64 Mds€ engagés par l’Etat selon un « effet de levier ». Avec les difficultés financières rencontrées par les collectivités territoriales du fait du déséquilibre entre leurs ressources, qui se tarissent, et leurs dépenses sociales qui ne cessent d’augmenter, ce complément de fonds pourrait essentiellement provenir d’entreprises, de banques ou de « structures financières ».
Ce point pose plusieurs questions et comporte de nombreux risques :
Selon FORCE OUVRIERE, ce PIA ne doit pas être un prétexte de plus à la remise en cause des services publics et des systèmes de protection sociale collectifs. La sélection des projets et des « lauréats » ainsi que les clés de financement doivent être transparents et rendus publics. Pour FO, alors que le PIA ne comporte aucune mesure sociale collective, ces aides doivent bénéficier socialement aux salariés concernés (salaires, emplois, conditions de travail, etc) des entreprises ou industries lauréates.
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Contact : Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral - pascal.pavageau@force-ouvriere.fr
Compte-tenu des actions définies, ce PIA est la démonstration de l’insuffisance des budgets de l’Etat antérieurs et de celui de 2011 et il a amputé ceux de 2010 et de 2011 : en imposant des centaines de millions d’euros d’annulation de crédits sur les budgets ministériels pour « neutraliser l’impact de la charge d’intérêt » de cet emprunt national, les lois de finances depuis 2010 ont supprimé des moyens de fonctionnement et d’interventions aux ministères, en plus des mesures d’austérité et de celles de la RGPP qui les fragilisent déjà.
Le gouvernement espère que 30 Mds€ viendront s’ajouter aux 34,64 Mds€ engagés par l’Etat selon un « effet de levier ». Avec les difficultés financières rencontrées par les collectivités territoriales du fait du déséquilibre entre leurs ressources, qui se tarissent, et leurs dépenses sociales qui ne cessent d’augmenter, ce complément de fonds pourrait essentiellement provenir d’entreprises, de banques ou de « structures financières ».
Ce point pose plusieurs questions et comporte de nombreux risques :
- sur un plan financier : origine, provenance, nature et viabilité des fonds (risque de « toxicité ») ;
- en termes de conflits d’intérêts potentiels : par exemple si le projet retenu devait être celui d’une filiale d’un groupe privé cofinanceur de l’opération (risque d’un investissement public pour l’avenir uniquement de certains…) ;
- le fait que les 10 opérateurs ne soient pas soumis à une procédure type appels d’offres pour sélectionner les projets est tout aussi inquiétant.
Selon FORCE OUVRIERE, ce PIA ne doit pas être un prétexte de plus à la remise en cause des services publics et des systèmes de protection sociale collectifs. La sélection des projets et des « lauréats » ainsi que les clés de financement doivent être transparents et rendus publics. Pour FO, alors que le PIA ne comporte aucune mesure sociale collective, ces aides doivent bénéficier socialement aux salariés concernés (salaires, emplois, conditions de travail, etc) des entreprises ou industries lauréates.
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Contact : Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral - pascal.pavageau@force-ouvriere.fr
FO ECRIT AU PREMIER MINISTRE POUR LE RETABLISSEMENT DE L' "ALLOCATION EQUIVALENT RETRAITE"
Jean-Claude MAILLY, secrétaire général de Force ouvrière a écrit, le 16 juin 2011, à Monsieur François FILLON, Premier Ministre, pour demander, une nouvelle fois, le rétablissement de l’allocation équivalent retraite supprimée au 01 janvier 2011.
Dans son courrier, FO a rappelé au Premier Ministre les engagements que ce dernier avait pris lors de son intervention en septembre 2010 dans l’émission télévisée « A vous de juger » sur France 2. En effet, le Premier Ministre avait alors indiqué qu’une fois la convention d’assurance chômage renégociée, l’Etat mettrait en place un système équivalent à l’allocation équivalent retraite, pérenne pour les travailleurs les plus âgés.
La nouvelle convention d’assurance chômage est entrée en vigueur le 01 juin 2011. C’est pourquoi Force Ouvrière sollicite le Premier Ministre pour que l’Etat réponde favorablement aux attentes légitimes de milliers de demandeurs d’emploi qui se trouvent actuellement dans une situation de grande précarité.
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Contact : Stéphane LARDY, Secrétaire Confédéral - stephane.lardy@force-ouvriere.fr
Dans son courrier, FO a rappelé au Premier Ministre les engagements que ce dernier avait pris lors de son intervention en septembre 2010 dans l’émission télévisée « A vous de juger » sur France 2. En effet, le Premier Ministre avait alors indiqué qu’une fois la convention d’assurance chômage renégociée, l’Etat mettrait en place un système équivalent à l’allocation équivalent retraite, pérenne pour les travailleurs les plus âgés.
La nouvelle convention d’assurance chômage est entrée en vigueur le 01 juin 2011. C’est pourquoi Force Ouvrière sollicite le Premier Ministre pour que l’Etat réponde favorablement aux attentes légitimes de milliers de demandeurs d’emploi qui se trouvent actuellement dans une situation de grande précarité.
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Contact : Stéphane LARDY, Secrétaire Confédéral - stephane.lardy@force-ouvriere.fr
UN SYNDICAT CATEGORIEL PEUT SIGNER UN ACCORD APPLICABLE A TOUS LES SALARIES
Un syndicat contestait la validité d'un accord collectif, estimant qu'un syndicat catégoriel ne pouvait valablement signer un accord concernant l'ensemble des salariés sans démontrer sa représentativité pour toutes les catégories de salariés. La demande d'annulation est rejetée par la Cour de Cassation.
Pas besoin d'être représentatif dans tous les collèges.
Une règle particulière s'applique aux syndicats catégoriels quant à la mesure de leur représentativité : ils doivent recueillir au moins 10 % des suffrages au sein du seul ou des seuls collèges électoraux qu'ils ont vocation à représenter (CDT art. L. 2122-2).
Mais pour négocier et signer, aux côtés de syndicats inter catégoriels, un accord applicable à l'ensemble du personnel, un syndicat catégoriel doit-il être représentatif dans chacun des collèges électoraux ?
Non, indique la Cour de Cassation : le fait d'être représentatif au sein du ou des collèges qu'il a vocation à représenter suffit. Il n'a pas à démontrer qu'il atteint également la barre des 10 % tous collèges confondus, comme tout syndicat inter catégoriel.
Le score électoral doit être recalculé tous collèges confondus.
Pour être valable, l'accord collectif inter catégoriel doit, notamment, avoir été signé par des syndicats représentatifs totalisant au moins 30 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections professionnelles (CDT art. L. 2232-12).
La Cour de Cassation indique que l'audience acquise par le syndicat catégoriel doit être prise en compte pour apprécier si l'accord remplit cette condition. Elle précise cependant que le score électoral en question doit être rapporté à l'ensemble des votants, tous collèges confondus.
Cass. soc. 31 mai 2011, n° 10-14391
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Pas besoin d'être représentatif dans tous les collèges.
Une règle particulière s'applique aux syndicats catégoriels quant à la mesure de leur représentativité : ils doivent recueillir au moins 10 % des suffrages au sein du seul ou des seuls collèges électoraux qu'ils ont vocation à représenter (CDT art. L. 2122-2).
Mais pour négocier et signer, aux côtés de syndicats inter catégoriels, un accord applicable à l'ensemble du personnel, un syndicat catégoriel doit-il être représentatif dans chacun des collèges électoraux ?
Non, indique la Cour de Cassation : le fait d'être représentatif au sein du ou des collèges qu'il a vocation à représenter suffit. Il n'a pas à démontrer qu'il atteint également la barre des 10 % tous collèges confondus, comme tout syndicat inter catégoriel.
Le score électoral doit être recalculé tous collèges confondus.
Pour être valable, l'accord collectif inter catégoriel doit, notamment, avoir été signé par des syndicats représentatifs totalisant au moins 30 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections professionnelles (CDT art. L. 2232-12).
La Cour de Cassation indique que l'audience acquise par le syndicat catégoriel doit être prise en compte pour apprécier si l'accord remplit cette condition. Elle précise cependant que le score électoral en question doit être rapporté à l'ensemble des votants, tous collèges confondus.
Cass. soc. 31 mai 2011, n° 10-14391
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Bulletin juridique - Gérard VERGER
28 juin 2011
COMMISSION ADMINISTRATIVE DES SERVICE PUBLIC ET DE SANTE
La commission administrative du Groupement Départemental des Services Publics et des Services de Santé de Loire-Atlantique s’est réunie le mardi 14 juin à l’Union départementale sous la présidence de Johann Laurency, secrétaire régional des Services Publics, et de Jean-Jacques Péaud, secrétaire régional des Services de Santé.
Lors de cette réunion, environ 60 camarades représentant les différentes implantations syndicales dans les collectivités locales, départementales et régionales, ainsi que dans les établissements de santé publics et privés, ont pu débattre de la situation générale et dénoncer à nouveau les destructions de postes engendrées par la RGPP et les atteintes gravissimes portées par les restrictions des budgets imposées en France sous couvert des directives européennes et du FMI.
Une approche de la réforme territoriale a été présentée par Johann Laurency, affirmant une nouvelle fois les volontés destructrices de la République et des emplois de fonctionnaires.
Un bilan précis de l’avancée des compositions de listes départementales et locales pour les élections professionnelles du 20 octobre 2011 a pu démontrer les réelles volontés de l’ensemble des camarades de mettre tout en place pour réussir ces élections. Quasiment tous les établissements ont finalisé leur liste, et un important travail sur le Centre hospitalier d’Ancenis est réalisé conjointement avec l’U.D. et l’U.L. pour tenter de déposer des listes dans cet établissement.
Les participants à la réunion se sont également engagés à contribuer au succès militant du meeting de rentrée du 13 septembre, dont le secrétaire général de la confédération, Jean-Claude Mailly, sera l'orateur.
Lors de cette réunion, environ 60 camarades représentant les différentes implantations syndicales dans les collectivités locales, départementales et régionales, ainsi que dans les établissements de santé publics et privés, ont pu débattre de la situation générale et dénoncer à nouveau les destructions de postes engendrées par la RGPP et les atteintes gravissimes portées par les restrictions des budgets imposées en France sous couvert des directives européennes et du FMI.
Une approche de la réforme territoriale a été présentée par Johann Laurency, affirmant une nouvelle fois les volontés destructrices de la République et des emplois de fonctionnaires.
Un bilan précis de l’avancée des compositions de listes départementales et locales pour les élections professionnelles du 20 octobre 2011 a pu démontrer les réelles volontés de l’ensemble des camarades de mettre tout en place pour réussir ces élections. Quasiment tous les établissements ont finalisé leur liste, et un important travail sur le Centre hospitalier d’Ancenis est réalisé conjointement avec l’U.D. et l’U.L. pour tenter de déposer des listes dans cet établissement.
Les participants à la réunion se sont également engagés à contribuer au succès militant du meeting de rentrée du 13 septembre, dont le secrétaire général de la confédération, Jean-Claude Mailly, sera l'orateur.
LE SERVICE PUBLIC, C'EST LA REPUBLIQUE
Le gouvernement vient d’officialiser que l’application du dogme du non remplacement d’un départ à la retraite de fonctionnaire sur deux détruit 31638 emplois publics en 2011 et 30401 en 2012 ! A cette mesure globale appliquée depuis 2007, s’ajoutent les suppressions des postes vacants et de ceux effectifs des services et des opérateurs de l’Etat lors des restructurations imposées par les 561 mesures de la RGPP.
FORCE OUVRIERE a calculé que 400000 emplois publics seront ainsi détruits entre 2007 et 2013 dans la seule Fonction Publique d’Etat. Au niveau des trois versants de la Fonction Publique, 500000 emplois publics vont être anéantis et dans chaque département, cela représente une suppression des 2/3 des effectifs publics sur cette période.
La République est victime d’une désertification territoriale sans précédent de ses services publics et d’un plan social brutal d’une ampleur inégalée. Cela vaut pour tout le service public : les hôpitaux où l’accès aux soins est menacé, l’éducation nationale où la scolarisation des moins de trois ans recule et où l’enseignement technique est menacé, l’aménagement du territoire où la surveillance des fleuves et rivières est menacée ; pour ne prendre que ces exemples.
Tout cela se situe en rupture avec l’idée républicaine selon laquelle le service public doit permettre l’organisation collective de la satisfaction des besoins sociaux. Les valeurs républicaines d’égalité, de liberté, de fraternité, de laïcité impliquent que la Fonction Publique et ses personnels ne soient soumis ni à des équations comptables de courtes vues, ni à des pressions politiques et mercantiles, ni à des lobbies, ni à des intérêts contraires à l’intérêt général. Les valeurs de neutralité, d’impartialité et d’indépendance dans une fonction publique de carrière se révèlent essentielles.
Au-delà de la souffrance au travail générée pour les personnels, du coût induit pour tous les usagers et des inégalités que cela génère, les effectifs publics et les valeurs précédemment citées sont indissociables d’une action publique républicaine.
FO appelle tous les fonctionnaires et agents publics ainsi que les usagers à résister contre ce plan social qui pose la question de la pérennité de la République.
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Contact : Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral - pascal.pavageau@force-ouvriere.fr
FORCE OUVRIERE a calculé que 400000 emplois publics seront ainsi détruits entre 2007 et 2013 dans la seule Fonction Publique d’Etat. Au niveau des trois versants de la Fonction Publique, 500000 emplois publics vont être anéantis et dans chaque département, cela représente une suppression des 2/3 des effectifs publics sur cette période.
La République est victime d’une désertification territoriale sans précédent de ses services publics et d’un plan social brutal d’une ampleur inégalée. Cela vaut pour tout le service public : les hôpitaux où l’accès aux soins est menacé, l’éducation nationale où la scolarisation des moins de trois ans recule et où l’enseignement technique est menacé, l’aménagement du territoire où la surveillance des fleuves et rivières est menacée ; pour ne prendre que ces exemples.

Au-delà de la souffrance au travail générée pour les personnels, du coût induit pour tous les usagers et des inégalités que cela génère, les effectifs publics et les valeurs précédemment citées sont indissociables d’une action publique républicaine.
FO appelle tous les fonctionnaires et agents publics ainsi que les usagers à résister contre ce plan social qui pose la question de la pérennité de la République.
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Contact : Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral - pascal.pavageau@force-ouvriere.fr
27 juin 2011
CFA: FO TRANSPORT EN GREVE RECONDUCTIBLE

La Fédération demande donc de déposer des préavis de grève partout où cela est possible et appelle ces adhérents, ces militants, les salariés du transport à la grève pour défendre un acquis primordial : Les CFA.
Ce sont 630.000 salariés du transport routier qui sont appelés à faire grève à l'appel des fédérations des transports FO et CGT, contre un accord, signé par les syndicats CFDT, CFTC, CGC et FNCR fin mai avec les fédérations patronales, qui repousse de 55 à 57 ans l'âge d'entrée dans le congé de fin d'activité.
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Contact : Patrice CLOS, Secrétaire Général FO.UNCP Transports et logistique Tel : 01 40 52 84 96 | Syndicats Nantes & Région
QUEL AVENIR POUR STX FRANCE ?
FORCE OUVRIERE se félicite de l’annonce de la signature de la commande de deux BPC pour la Russie. Mais force est de constater qu’une fois de plus c’est l’intervention de l’Etat, actionnaire minoritaire, qui assure la charge en nous soutenant pour l’obtention de nouvelles commandes et non pas notre actionnaire majoritaire STX.
La nationalisation du Chantier Naval est une nécessité
Pour autant, cette commande n’assure pas une activité pérenne de l’entreprise. Il est impératif que nous ayons très rapidement une commande de prototype pour éviter de nouvelles périodes de chômage partiel pour certains bureaux d’études qui demeurent, malgré ce projet, en sous activité.
Dans le même temps, nous venons d’apprendre que, faute d’avoir reçu le terme de paiement attendu au mois de mai, le contrat avec la société libyenne GNMTC est rompu. Alors que plusieurs centaine de salariés sont concernés par la construction de ce paquebot, nous ne pouvons qu’espérer une reprise de ce contrat par un autre armateur. En conséquence, FO s'adresse, une nouvelle fois, au gouvernement afin qu’il nous donne les moyens d’en poursuivre la construction en trouvant des montages financiers permettant à MSC de se porter acquéreur de ce paquebot.
Par ailleurs, la section syndicale FO s’inquiète du Rapport de la Commission de Finance rendu public la semaine dernière. Déjà parce qu’il est paradoxal que le résultat net soit utilisé au titre de la réduction publique de la dette.
Mais surtout FO s’inquiète de la déclaration de deux sénateurs, le Président de la commission des finances ainsi que le rapporteur spécial de participation financière de l’Etat, qui déclarent « Il faudra faire de la sélection, vendre des actifs non stratégiques ». Cette conclusion fait suite à l'apport de 3 participations cotées (France Télécom, ADP et STX) par l'État et par une trentaine de participations de la CDC. Aujourd'hui, 3,8 milliards ont été investis dans des entreprises ou des Fonds.
Alors, FO se pose la question de savoir si notre entreprise est considérée comme faisant partie des actifs stratégiques. Que se passerait-il en cas de construction d’un deuxième porte avion si STX France n’était pas en mesure de le construire ? Surtout lorsque l’on constate l’absence de soutien de l’actionnaire majoritaire coréen STX actuellement plus propice à nous reprocher de ne pas être suffisamment productifs.
Compte tenu de tous ces éléments FO réaffirme que l’Etat doit impérativement prendre toutes ses responsabilités pour sauver notre entreprise.
Pour toutes ces raisons, FO va, de nouveau, interpeller les élus politiques locaux et nationaux, de tout bord, sur le sujet.
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Contact : Nathalie DURAND-PRINBORGNE, Secrétaire de la Section Syndicale FO STX France
La nationalisation du Chantier Naval est une nécessité
Pour autant, cette commande n’assure pas une activité pérenne de l’entreprise. Il est impératif que nous ayons très rapidement une commande de prototype pour éviter de nouvelles périodes de chômage partiel pour certains bureaux d’études qui demeurent, malgré ce projet, en sous activité.
Dans le même temps, nous venons d’apprendre que, faute d’avoir reçu le terme de paiement attendu au mois de mai, le contrat avec la société libyenne GNMTC est rompu. Alors que plusieurs centaine de salariés sont concernés par la construction de ce paquebot, nous ne pouvons qu’espérer une reprise de ce contrat par un autre armateur. En conséquence, FO s'adresse, une nouvelle fois, au gouvernement afin qu’il nous donne les moyens d’en poursuivre la construction en trouvant des montages financiers permettant à MSC de se porter acquéreur de ce paquebot.
Par ailleurs, la section syndicale FO s’inquiète du Rapport de la Commission de Finance rendu public la semaine dernière. Déjà parce qu’il est paradoxal que le résultat net soit utilisé au titre de la réduction publique de la dette.
Mais surtout FO s’inquiète de la déclaration de deux sénateurs, le Président de la commission des finances ainsi que le rapporteur spécial de participation financière de l’Etat, qui déclarent « Il faudra faire de la sélection, vendre des actifs non stratégiques ». Cette conclusion fait suite à l'apport de 3 participations cotées (France Télécom, ADP et STX) par l'État et par une trentaine de participations de la CDC. Aujourd'hui, 3,8 milliards ont été investis dans des entreprises ou des Fonds.
Alors, FO se pose la question de savoir si notre entreprise est considérée comme faisant partie des actifs stratégiques. Que se passerait-il en cas de construction d’un deuxième porte avion si STX France n’était pas en mesure de le construire ? Surtout lorsque l’on constate l’absence de soutien de l’actionnaire majoritaire coréen STX actuellement plus propice à nous reprocher de ne pas être suffisamment productifs.
Compte tenu de tous ces éléments FO réaffirme que l’Etat doit impérativement prendre toutes ses responsabilités pour sauver notre entreprise.
Pour toutes ces raisons, FO va, de nouveau, interpeller les élus politiques locaux et nationaux, de tout bord, sur le sujet.
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Contact : Nathalie DURAND-PRINBORGNE, Secrétaire de la Section Syndicale FO STX France
APPEL A LA GREVE CHEZ GO-SPORT
Les élus FO "Go sport" dénoncent les conditions de travail inadmissibles:
Devant la position actuelle de la direction qui refuse toute forme de communication, FO appelle l’ensemble des salariés du groupe à soutenir et étendre le mouvement afin de faire pression sur la direction pour ouvrir, enfin, de vraies négociations sur les salaires et les conditions de travail !
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Contacts : Christophe LAVALLE au 06 78 58 73 96 - Laurence LABAURIE au 06 89 36 52 86
Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00
- Sous effectif constant qui engendrent un stress considérable pour les équipes,
- Menace et harcèlement sur la vente des cartes de fidélité,
- Management basé sur la pression et la sanction,
- Non respect des procédures demandé par les élus FO au CE,
- Hausse des barèmes de primes,
- Discrimination,
- Horaire au forfait pouvant aller jusqu’à 70 heures par semaine pour les responsables,
- Pas de hausse de salaire généralisée alors que nos hauts dirigeants eux bénéficient d’une hausse de leur fixe de plus de 15% cette année !
Devant la position actuelle de la direction qui refuse toute forme de communication, FO appelle l’ensemble des salariés du groupe à soutenir et étendre le mouvement afin de faire pression sur la direction pour ouvrir, enfin, de vraies négociations sur les salaires et les conditions de travail !
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Contacts : Christophe LAVALLE au 06 78 58 73 96 - Laurence LABAURIE au 06 89 36 52 86
Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00
SAISONNIERS, VOUS AVEZ DES DROITS
FO obtient la suppression du coefficient réducteur des saisonniers dans le cadre de l'assurance chômage, les allocataires d'assurance chômage indemnisés au titre du chômage saisonnier voyaient jusqu'à cette année le montant de leur allocation chômage réduire par un coefficient qui prend en compte le temps de travail effectif.
Cette discrimination est combattue par FO depuis de nombreuses années dans les négociations sur les modalités d'indemnisation chômage.
La nouvelle convention d'assurance chômage, signée par FO en avril 2011, supprime enfin cette injustice.
Dorénavant les salariés saisonniers seront indemnisés comme tous les autres salariés du droit commun.
Il s'agit d'une véritable avancée à l'initiative de FO qui demandait la levée de toutes les mesures discriminatoires à l'encontre des saisonniers, sur le principe de l'égalité de traitement entre les salariés.
en effet les saisonniers cotisent comme les autres salariés mais n'avaient pas accès aux mêmes droits à indemnisation.
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Saisonniers ? Jobs d’été ? pas de saison pour vos droits ! http://fecfocommerce.unblog.fr/2011/06/16/saisonniers-jobs-dete-pas-de-saison-pour-vos-droits/
Cette discrimination est combattue par FO depuis de nombreuses années dans les négociations sur les modalités d'indemnisation chômage.
La nouvelle convention d'assurance chômage, signée par FO en avril 2011, supprime enfin cette injustice.
Dorénavant les salariés saisonniers seront indemnisés comme tous les autres salariés du droit commun.
Il s'agit d'une véritable avancée à l'initiative de FO qui demandait la levée de toutes les mesures discriminatoires à l'encontre des saisonniers, sur le principe de l'égalité de traitement entre les salariés.
en effet les saisonniers cotisent comme les autres salariés mais n'avaient pas accès aux mêmes droits à indemnisation.
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Saisonniers ? Jobs d’été ? pas de saison pour vos droits ! http://fecfocommerce.unblog.fr/2011/06/16/saisonniers-jobs-dete-pas-de-saison-pour-vos-droits/
ALLEZ VOUS FAIRE VOIR !
Les grecs sont une nouvelle fois descendus massivement dans les rues d’Athènes pour rejeter le nouveau plan de rigueur que les « inspecteurs » de la Troïka (FMI, BCE et UE) prétendent leur imposer.
Face à cette mobilisation, le premier ministre « socialiste » Papandréou a été incapable de trouver une majorité au parlement et a été contraint d’éjecter son ministre des finances.
Les tunisiens, les égyptiens disaient «dégage !», «dehors !» Les grecs disent aussi dehors le FMI, la BCE : ils disent à l’Union européenne d’aller se faire voir…
Les « bien-pensants » ont voulu réduire la révolution tunisienne à un « printemps arabe ». Les mêmes tentent aujourd’hui de nous expliquer que la Grèce est victime de ses propres turpitudes, et qu’il est normal de faire payer au peuple grec et à sa classe ouvrière la note résultant d’années de laisser-aller. A chaque fois c’est le même mépris !
Pourtant, le peuple grec est l’héritier d’une formidable civilisation qui a légué à l’humanité entière la démocratie, la philosophie, les bases des mathématiques, entres autres. L’essentiel de ces avancées de la pensée et de la science nous a d’ailleurs été transmis par les arabes.
Après plusieurs siècles d’obscurantisme moyen-âgeux, il a fallu attendre la renaissance italienne et française pour renouer avec tous ces apports essentiels. Pour les petits inspecteurs de la Troïka, tout ceci n’est que bavardage. « Quand j'entends le mot culture je sors mon revolver » disaient les nazis.
En Espagne, ce dimanche, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Madrid, de Valence, mais aussi de Barcelone. Comme en Grèce, les travailleurs espagnols s’opposent au plan de rigueur imposé par la « Troïka » et appliqué servilement par le gouvernement « socialiste » de Zappatero, lui-même soutenu par les dirigeants des deux principaux syndicats l’UGT et les Commissions ouvrières (les Chérèque et Thibault ibériques !).
Le système capitaliste est en crise, il conduit l’humanité à la barbarie.
Que ce soit en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie (en Chine par exemple), aux Etats-Unis (dans l’état du Wisconsin) ou en Europe, les peuples et la classe ouvrière sont entrés en mouvement. Ce mouvement est profond. Il balaie et balaiera ceux qui, par veulerie, par opportunisme ou par faiblesse, tenteront de s’y opposer.
La Troïka pense probablement pouvoir imposer sa politique dans la mesure où elle dispose de l’appui de la CSI (Confédération Syndicale Internationale) et de la CES (Confédération Européenne des Syndicats).
Elle se trompe. Les organisations syndicales ont la confiance des travailleurs quand elles défendent sérieusement leurs intérêts.
A l'inverse, dès lors qu'elles se font, comme en Espagne, les complices du gouvernement et de l’Union européenne, les travailleurs et la jeunesse trouvent d’autres formes d’organisation.
Bien sûr, cette situation est inquiétante, car de tels mouvements « spontanés » sont toujours l’objet de convoitises et peuvent être détournés de leurs objectifs initiaux à des fins diverses et parfois non avouables. Mais leur existence ne peut en aucun cas s’expliquer par de quelconques manœuvres politiciennes ou policières. Lorsque les travailleurs et les jeunes se détournent de leurs organisations, c’est obligatoirement parce que celles-ci ne répondent plus à leurs aspirations.
En France aussi, le gouvernement s’est engagé dans une politique de rigueur. A la demande de la BCE (Banque Centrale Européenne) et de l’Union européenne, il veut ramener le « déficit » public à 3% en 2013, afin de respecter les critères du Traité de Maastricht. Pour atteindre cet objectif, il faut quelques sérieux tours de vis supplémentaires, ainsi que les commissaires de l’UE viennent de le lui rappeler.
Comme en Grèce ou en Espagne, il est évident que la classe ouvrière française n’acceptera pas.
Dans ce contexte, les dirigeants de la CFDT, la CGT et l’UNSA ont choisi d’accompagner la CES en organisant le 21 juin une journée pour demander « une réduction graduelle des déficits publics ». (voir page 2)
En d’autres termes, la CFDT, la CGT et l’UNSA approuvent la politique de rigueur imposée par l’UE, mais demandent quelques aménagements dans son application, espérant peut-être qu’ainsi la pilule soit moins amère à avaler.
Quand on se souvient du rôle de ces organisations dans la bataille des retraites, nous ne sommes pas trop surpris par cette initiative. Il est probable que les militants de ces organisations, en particulier ceux de la CGT, ne se précipitent pas dans ces euro-manifestations.
Pour notre part, nous n’avons pas vocation à devenir auxiliaire des commissaires de la Troïka.
Par les positions claires prises par notre Confédération à l’occasion du conflit des retraites, nous avons acquis un capital de confiance auprès de nombreux militants, y compris dans d'autres organisations. Il serait stupide de dilapider un tel capital. Au contraire, c’est en refusant d’accompagner la mise en œuvre de la politique de rigueur que nous pourrons répondre aux aspirations de la classe ouvrière et conforter cette confiance.
Bien sûr cette position peut nous « isoler » de ceux qui ont fait le choix de soutenir l’Union européenne.
Mais en France d'ores et déjà les travailleurs résistent aux suppressions de postes, aux licenciements, et combattent pour préserver leurs statuts, leurs conventions collectives, pour exiger des augmentations de salaires et défendre leur protection sociale.
C'est pourquoi quand, demain, la classe ouvrière fera à nouveau irruption sur la scène de l’histoire, notre Confédération sera avec ceux qui disent aux petits commissaires et à leurs complices :
« Allez vous faire voir ! »
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Edito de Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique
Face à cette mobilisation, le premier ministre « socialiste » Papandréou a été incapable de trouver une majorité au parlement et a été contraint d’éjecter son ministre des finances.
Les tunisiens, les égyptiens disaient «dégage !», «dehors !» Les grecs disent aussi dehors le FMI, la BCE : ils disent à l’Union européenne d’aller se faire voir…
Les « bien-pensants » ont voulu réduire la révolution tunisienne à un « printemps arabe ». Les mêmes tentent aujourd’hui de nous expliquer que la Grèce est victime de ses propres turpitudes, et qu’il est normal de faire payer au peuple grec et à sa classe ouvrière la note résultant d’années de laisser-aller. A chaque fois c’est le même mépris !
Pourtant, le peuple grec est l’héritier d’une formidable civilisation qui a légué à l’humanité entière la démocratie, la philosophie, les bases des mathématiques, entres autres. L’essentiel de ces avancées de la pensée et de la science nous a d’ailleurs été transmis par les arabes.
Après plusieurs siècles d’obscurantisme moyen-âgeux, il a fallu attendre la renaissance italienne et française pour renouer avec tous ces apports essentiels. Pour les petits inspecteurs de la Troïka, tout ceci n’est que bavardage. « Quand j'entends le mot culture je sors mon revolver » disaient les nazis.
En Espagne, ce dimanche, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Madrid, de Valence, mais aussi de Barcelone. Comme en Grèce, les travailleurs espagnols s’opposent au plan de rigueur imposé par la « Troïka » et appliqué servilement par le gouvernement « socialiste » de Zappatero, lui-même soutenu par les dirigeants des deux principaux syndicats l’UGT et les Commissions ouvrières (les Chérèque et Thibault ibériques !).
Le système capitaliste est en crise, il conduit l’humanité à la barbarie.
Que ce soit en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie (en Chine par exemple), aux Etats-Unis (dans l’état du Wisconsin) ou en Europe, les peuples et la classe ouvrière sont entrés en mouvement. Ce mouvement est profond. Il balaie et balaiera ceux qui, par veulerie, par opportunisme ou par faiblesse, tenteront de s’y opposer.
La Troïka pense probablement pouvoir imposer sa politique dans la mesure où elle dispose de l’appui de la CSI (Confédération Syndicale Internationale) et de la CES (Confédération Européenne des Syndicats).
Elle se trompe. Les organisations syndicales ont la confiance des travailleurs quand elles défendent sérieusement leurs intérêts.
A l'inverse, dès lors qu'elles se font, comme en Espagne, les complices du gouvernement et de l’Union européenne, les travailleurs et la jeunesse trouvent d’autres formes d’organisation.
Bien sûr, cette situation est inquiétante, car de tels mouvements « spontanés » sont toujours l’objet de convoitises et peuvent être détournés de leurs objectifs initiaux à des fins diverses et parfois non avouables. Mais leur existence ne peut en aucun cas s’expliquer par de quelconques manœuvres politiciennes ou policières. Lorsque les travailleurs et les jeunes se détournent de leurs organisations, c’est obligatoirement parce que celles-ci ne répondent plus à leurs aspirations.
En France aussi, le gouvernement s’est engagé dans une politique de rigueur. A la demande de la BCE (Banque Centrale Européenne) et de l’Union européenne, il veut ramener le « déficit » public à 3% en 2013, afin de respecter les critères du Traité de Maastricht. Pour atteindre cet objectif, il faut quelques sérieux tours de vis supplémentaires, ainsi que les commissaires de l’UE viennent de le lui rappeler.
Comme en Grèce ou en Espagne, il est évident que la classe ouvrière française n’acceptera pas.
Dans ce contexte, les dirigeants de la CFDT, la CGT et l’UNSA ont choisi d’accompagner la CES en organisant le 21 juin une journée pour demander « une réduction graduelle des déficits publics ». (voir page 2)
En d’autres termes, la CFDT, la CGT et l’UNSA approuvent la politique de rigueur imposée par l’UE, mais demandent quelques aménagements dans son application, espérant peut-être qu’ainsi la pilule soit moins amère à avaler.
Quand on se souvient du rôle de ces organisations dans la bataille des retraites, nous ne sommes pas trop surpris par cette initiative. Il est probable que les militants de ces organisations, en particulier ceux de la CGT, ne se précipitent pas dans ces euro-manifestations.
Pour notre part, nous n’avons pas vocation à devenir auxiliaire des commissaires de la Troïka.
Par les positions claires prises par notre Confédération à l’occasion du conflit des retraites, nous avons acquis un capital de confiance auprès de nombreux militants, y compris dans d'autres organisations. Il serait stupide de dilapider un tel capital. Au contraire, c’est en refusant d’accompagner la mise en œuvre de la politique de rigueur que nous pourrons répondre aux aspirations de la classe ouvrière et conforter cette confiance.
Bien sûr cette position peut nous « isoler » de ceux qui ont fait le choix de soutenir l’Union européenne.
Mais en France d'ores et déjà les travailleurs résistent aux suppressions de postes, aux licenciements, et combattent pour préserver leurs statuts, leurs conventions collectives, pour exiger des augmentations de salaires et défendre leur protection sociale.
C'est pourquoi quand, demain, la classe ouvrière fera à nouveau irruption sur la scène de l’histoire, notre Confédération sera avec ceux qui disent aux petits commissaires et à leurs complices :
« Allez vous faire voir ! »
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Edito de Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique
24 juin 2011
LA RIGUEUR VUE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE : L'AUSTERITE SANS ESPOIR
Pour FORCE OUVRIERE, les recommandations de la Commission européenne émises le 7 juin sur « le programme de stabilité actualisé de la France pour la période 2011-2014 » sont inacceptables.
En effet, les préconisations de la Commission renforcent les politiques libérales qui ont conduit à la crise majeure que nous connaissons. Tirer les leçons de la crise aurait dû conduire les autorités européennes à renoncer à ces politiques.
Or, les mesures qui sont proposées tendent à les renforcer.
Pour la Commission, les mesures d’austérité déjà mises en œuvre par le gouvernement français avec les réformes en cours (RGPP, retraites, etc) et celles répondant à son engagement en faveur du « pacte euro plus » ne semblent pas suffisantes !
Elle recommande en outre d’aller plus loin en matière de rigueur et d’inégalités : Rendre l'emploi encore plus précaire et flexible ; faciliter les licenciements, supprimer les restrictions administratives à l'ouverture de grandes surfaces de distribution ; libéraliser, privatiser, ouvrir à la concurrence ; favoriser des mesures fiscales prétextes à des baisses de l'imposition des entreprises et « du coût du travail » ; poursuivre la modération salariale en particulier pour le SMIC ; dégrader encore le système de retraites : le menu proposé en 23 points est celui d’une régression sociale généralisée.
Pour FO construire l’Europe selon le diktat des marchés financiers en interdisant aux États, parfois complaisants, de mener librement leurs propres politiques et en asservissant les travailleurs à des normes sociales toujours en baisse revient à un déni de démocratie.
Selon FORCE OUVRIERE, ces recommandations sont clairement inacceptables : en plus de n’avoir aucun effet d’entraînement sur la croissance, si ce n’est des effets récessifs, ces mesures seraient dévastatrices socialement. C’est pourquoi FORCE OUVRIERE avec les autres organisations syndicales au niveau européen condamnent unanimement le pacte « euro plus » et réclament l’introduction d’une clause de progrès social dans les traités.
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Contacts : Andrée THOMAS, Secrétaire confédérale - Email: andrée.thomas@force-ouvriere.fr & Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral - Email: pascal.pavageau@force-ouvriere.fr
En effet, les préconisations de la Commission renforcent les politiques libérales qui ont conduit à la crise majeure que nous connaissons. Tirer les leçons de la crise aurait dû conduire les autorités européennes à renoncer à ces politiques.
Or, les mesures qui sont proposées tendent à les renforcer.
Pour la Commission, les mesures d’austérité déjà mises en œuvre par le gouvernement français avec les réformes en cours (RGPP, retraites, etc) et celles répondant à son engagement en faveur du « pacte euro plus » ne semblent pas suffisantes !
Elle recommande en outre d’aller plus loin en matière de rigueur et d’inégalités : Rendre l'emploi encore plus précaire et flexible ; faciliter les licenciements, supprimer les restrictions administratives à l'ouverture de grandes surfaces de distribution ; libéraliser, privatiser, ouvrir à la concurrence ; favoriser des mesures fiscales prétextes à des baisses de l'imposition des entreprises et « du coût du travail » ; poursuivre la modération salariale en particulier pour le SMIC ; dégrader encore le système de retraites : le menu proposé en 23 points est celui d’une régression sociale généralisée.
Pour FO construire l’Europe selon le diktat des marchés financiers en interdisant aux États, parfois complaisants, de mener librement leurs propres politiques et en asservissant les travailleurs à des normes sociales toujours en baisse revient à un déni de démocratie.
Selon FORCE OUVRIERE, ces recommandations sont clairement inacceptables : en plus de n’avoir aucun effet d’entraînement sur la croissance, si ce n’est des effets récessifs, ces mesures seraient dévastatrices socialement. C’est pourquoi FORCE OUVRIERE avec les autres organisations syndicales au niveau européen condamnent unanimement le pacte « euro plus » et réclament l’introduction d’une clause de progrès social dans les traités.
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Contacts : Andrée THOMAS, Secrétaire confédérale - Email: andrée.thomas@force-ouvriere.fr & Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral - Email: pascal.pavageau@force-ouvriere.fr
CONSEIL SUPERIEUR DE LA PRUD'HOMIE DU 26 MAI 2011
Le Conseil Supérieur de la Prud’homie s’est réuni le 26 mai dernier afin de traiter les points de l’ordre du jour suivants :
La délégation était composée de Didier PORTE Secrétaire Confédéral, Michel BEAUGAS Vice président du CPH de CAEN membre du CSP, Serge BLOTIN conseiller prud’homme CPH d’ORLÉANS membre du CSP.
Le 1er point de l’ordre du jour s’inscrivait dans le cadre de la transposition de la directive médiation de 2008.
En fait, il s’agissait de consulter pour avis les membres du CSP sur cette transposition qui consisterait à introduire officiellement la médiation comme nouveau mode de règlement des litiges.
Les salariés pourraient donc opter entre une médiation officialisée et la procédure normale avec l’audience de conciliation. Le décret prévoit une homologation de la médiation par le Bureau de conciliation.
La délégation FO a exprimé sa forte hostilité à cette transposition.
Nous estimons que la médiation :
L’ensemble des interlocuteurs sociaux présents (MEDEF-CGPME et les 4 autres organisations syndicales représentatives ont exprimés unanimement un avis négatif rejoignant les arguments de la délégation FO.
Malgré cette opposition, nous craignons un passage en force du gouvernement sur ce dossier et la Confédération restera attentive aux suites qui seront données à ce dossier.
Le second point de l’ordre du jour concernait la modification du décret de 2009 relatif à l’indemnisation des conseillers. L’ensemble des organisations avait demandé d’attribuer 1 heure indemnisable pour les ordonnances de conciliation.
En effet, la précédente rédaction du décret prévoyait du temps uniquement pour les ordonnances de référé en omettant l’ordonnance de conciliation. Cette modification répond donc à nos attentes, mais il aura fallu attendre 2 ans pour modifier un seul mot du décret !
Au cours de la réunion du CSP du 16 mars dernier, la délégation FO avait demandé que soit réalisé un bilan de l’application de ce décret de 2009 et la mise en place d’un groupe de travail chargé d’analyser les difficultés que rencontrent les conseillers prud’homaux.
A ce titre, le ministère de la justice nous a remis un questionnaire transmis aux directeurs de greffe ayant pour objectif de recenser les problèmes rencontrés. La délégation FO a exprimé ses réserves sur la synthèse des retours, sur la méthodologie, la sincérité des réponses et la hiérarchisation des problèmes évoqués.
Il est d’ailleurs difficile d’aborder les problèmes d’indemnisation sans évoquer ceux du fonctionnement des CPH.
A notre demande un second groupe de travail va être mis en place pour traiter de ces problèmes de fonctionnement (effectifs, moyens, documentation …).
Le CSP s’est engagé à nous proposer avant le 15 juin un calendrier de réunions pour ces 2 groupes de travail.
Les éléments que vous nous avez fait parvenir tant sur les questions d’indemnisation que sur les problèmes de fonctionnement dans les CPH vont être exploités pour faire progresser la réforme de l’indemnisation et de tenter de résoudre les difficultés rencontrées dans un grand nombre de conseils. Les camarades qui le désirent peuvent toujours nous adresser les informations qu’ils jugeront utiles.
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Didier PORTE, Secrétaire Confédéral
- Projet de décret relatif à la résolution amiable des différends
- Projet de décret relatif à l’indemnisation des conseillers prud’hommes
- Bilan de l’application du décret de 2009 sur la réforme de l’indemnisation
- Bilan du fonctionnement des conseils de prud’hommes
La délégation était composée de Didier PORTE Secrétaire Confédéral, Michel BEAUGAS Vice président du CPH de CAEN membre du CSP, Serge BLOTIN conseiller prud’homme CPH d’ORLÉANS membre du CSP.
Le 1er point de l’ordre du jour s’inscrivait dans le cadre de la transposition de la directive médiation de 2008.
En fait, il s’agissait de consulter pour avis les membres du CSP sur cette transposition qui consisterait à introduire officiellement la médiation comme nouveau mode de règlement des litiges.
Les salariés pourraient donc opter entre une médiation officialisée et la procédure normale avec l’audience de conciliation. Le décret prévoit une homologation de la médiation par le Bureau de conciliation.
La délégation FO a exprimé sa forte hostilité à cette transposition.
Nous estimons que la médiation :
- Se substituerait à tous les niveaux à l’audience de conciliation, remettant en cause la spécificité de la procédure et donc de la prud’homie dans son ensemble,
- Agirait comme une justice privée en dehors de toute procédure réglementaire et notamment du principe du contradictoire,
- Ne serait pas gratuite. On parle de 600 € pour introduire une affaire à la charge des 2 parties.
L’ensemble des interlocuteurs sociaux présents (MEDEF-CGPME et les 4 autres organisations syndicales représentatives ont exprimés unanimement un avis négatif rejoignant les arguments de la délégation FO.
Malgré cette opposition, nous craignons un passage en force du gouvernement sur ce dossier et la Confédération restera attentive aux suites qui seront données à ce dossier.
Le second point de l’ordre du jour concernait la modification du décret de 2009 relatif à l’indemnisation des conseillers. L’ensemble des organisations avait demandé d’attribuer 1 heure indemnisable pour les ordonnances de conciliation.
En effet, la précédente rédaction du décret prévoyait du temps uniquement pour les ordonnances de référé en omettant l’ordonnance de conciliation. Cette modification répond donc à nos attentes, mais il aura fallu attendre 2 ans pour modifier un seul mot du décret !
Au cours de la réunion du CSP du 16 mars dernier, la délégation FO avait demandé que soit réalisé un bilan de l’application de ce décret de 2009 et la mise en place d’un groupe de travail chargé d’analyser les difficultés que rencontrent les conseillers prud’homaux.
A ce titre, le ministère de la justice nous a remis un questionnaire transmis aux directeurs de greffe ayant pour objectif de recenser les problèmes rencontrés. La délégation FO a exprimé ses réserves sur la synthèse des retours, sur la méthodologie, la sincérité des réponses et la hiérarchisation des problèmes évoqués.
Il est d’ailleurs difficile d’aborder les problèmes d’indemnisation sans évoquer ceux du fonctionnement des CPH.
A notre demande un second groupe de travail va être mis en place pour traiter de ces problèmes de fonctionnement (effectifs, moyens, documentation …).
Le CSP s’est engagé à nous proposer avant le 15 juin un calendrier de réunions pour ces 2 groupes de travail.
Les éléments que vous nous avez fait parvenir tant sur les questions d’indemnisation que sur les problèmes de fonctionnement dans les CPH vont être exploités pour faire progresser la réforme de l’indemnisation et de tenter de résoudre les difficultés rencontrées dans un grand nombre de conseils. Les camarades qui le désirent peuvent toujours nous adresser les informations qu’ils jugeront utiles.
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Didier PORTE, Secrétaire Confédéral
LETTRE DU SECTEUR RETRAITE (n°3)
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Contact Nantes & Région: Françoise Blandy - Tel. 06 67 82 75 67 - E-Mail: franoise.blandy32@orange.fr
Contact Nantes & Région: Françoise Blandy - Tel. 06 67 82 75 67 - E-Mail: franoise.blandy32@orange.fr
23 juin 2011
ELECTIONS: SDEPAT FO - ACCOORD
Une ouverture sur les métiers de l'animation à Nantes
Depuis 2009 le SDEPAT FO Milite avec ses élus, pour l'amélioration de vos conditions de travail. Les candidats issus du terrain partagent la connaissance du métier dans les territoires et associations nantaises : Ville de Nantes ; ACCOORD, Nantes Action Périscolaire. Ils sont là pour défendre vos intérêts : temps de travail, contrat TPA,employeurs multiples : ville/ACCOORD, ACCOORD/NAP.
Depuis 2009, vous faites confiance aux élus FORCE OUVRIERE.
Pour vous, ils ont défendu vos intérêts et Ils entendent continuer à le faire au sein de l'entreprise. A l'écoute de vos préoccupations et soucieux de vos conditions de travail, ils vous représentent et vous accompagnent de manière individuelle (intervention auprès de la direction à la demande des salariés) ou collectivement lors des instances représentatives CE et DP entre autres.
Ils ont condamné et donné un avis défavorable au plan social de décembre 2010, et au plan de licenciements de mai 2011,... Aujourd'hui 13 postes, MAIS DEMAIN ? Combien ? A QUI LE TOUR ?
Pour continuer à se battre contre les licenciements, VOTRE voix compte, VOTRE voix pour défendre VOTRE métier
- Présents sur tous les dossiers à toutes les instances représentatives du personnel. : Temps de travail ; Etudes temps travail femmes de ménages; Classification, Pénibilité... mis en oeuvre par les directions successives depuis deux ans. Les élus Force Ouvrière mettent leur connaissance du terrain et leurs compétences au service de l'amélioration des conditions de travail. Vigilance sur la mise en place de la DSP dans le respect du code du travail.
- A plusieurs reprises dans les instances, ils ont condamné la mise en sommeil, voire l'arrêt de certains de ces dossiers. Dénonçant le gâchis financier et de temps.
- Légitimes pour négocier et signer des accords avec la direction (loi du 20 aout 2008 sur la représentativité), les élus et représentants SDEPAT FO, exercent leur mandat dans le respect des individus.
UNE AVANCEE SALARIALE CHEZ NOVOFERM
A Novoferm, les négociations annuelles obligatoires 2011 se sont déroulées dans un contexte économique difficile, l’objectif de la direction étant de geler totalement les augmentations générales au seul profit des augmentations individuelles. De plus, en quittant la réunion lors de la troisième et dernière séance de négociation le 15 avril dernier, la CGT n’a pas arrangé le rapport de force devant la direction.
Mais par son opiniâtreté dans la discussion, FO, syndicat majoritaire, est parvenue à arracher à l'interlocuteur patronal de nouvelles propositions (cf. ci-dessous) alors que la CGT avait déserté la partie.
Les ultimes propositions patronales
Salaires :
Augmentations individualisées :
Une enveloppe de 1,8 % pour des augmentations individualisées, avec un minimum de 2 % sera allouée. Etant précisé qu'un changement de coefficient doit toujours s’accompagner d’une augmentation d’un minimum équivalent à un échelon supérieur.
Oeuvres sociales :
Après consultation des syndiqués, la section a décidé de signer cet accord 2011 garantissant une évolution du salaire de base.
Maintenant restent a concrétiser pour 2011 :
Mais par son opiniâtreté dans la discussion, FO, syndicat majoritaire, est parvenue à arracher à l'interlocuteur patronal de nouvelles propositions (cf. ci-dessous) alors que la CGT avait déserté la partie.
Les ultimes propositions patronales
Salaires :
- Augmentation du salaire d’embauche de plus de 2,65 % (de 1 373 € à 1 410 €).
- Augmentation générale: intégration de la «prime de progrès» (40 €) dans le salaire de base sur 13 mois. (Pour un salarié à 1 500 €/mois, le salaire moyen à Novoferm, cela équivaut à une augmentation du salaire de base de 2,6 %).
Augmentations individualisées :
Une enveloppe de 1,8 % pour des augmentations individualisées, avec un minimum de 2 % sera allouée. Etant précisé qu'un changement de coefficient doit toujours s’accompagner d’une augmentation d’un minimum équivalent à un échelon supérieur.
Oeuvres sociales :
- Le budget œuvres sociales ayant évolué à la demande de Force Ouvrière durant ces dernières années (passant à Machecoul de 0,4 % à 1 % de la masse salariale), une dotation supplémentaire pour 2011 de 12 000 € sera accordée au comité d’établissement aux fins de mise en place de nouvelles activités.
- La prime de vacances évoluera pour 2011 de 170 € à 200 €, soit une augmentation de 17,5%, les conditions d’attribution restant les mêmes que les années précédentes.
Après consultation des syndiqués, la section a décidé de signer cet accord 2011 garantissant une évolution du salaire de base.
Maintenant restent a concrétiser pour 2011 :
- l’harmonisation des primes dans le groupe Novoferm avant fin 2011,
- la mise en place d’un accord d’intéressement. Force Ouvrière ces a déjà prévenu qu'elle ne signerait pas d'accord en la matière si les sommes versées aux salariés n'étaient pas en rapport avec le travail fourni par les salariés travail...
COMMISSION DES COMPTES DE LA SECURITE-SOCIALE
A la Commission des comptes de la Sécurité sociale, Force-ouvrière a rappelé aux Ministres la nécessité de nouvelles recettes pour pérenniser notre système de protection sociale.
Le Confédération insiste sur la clarification des rôles, comptes et responsabilités au sein de la Sécurité sociale afin d’identifier ce qui relève de la solidarité ouvrière, donc de la cotisation sociale et de la solidarité nationale, donc de l’impôt.
Pour Force-ouvrière, il est urgent d’évaluer de revoir l’ensemble des dispositifs d’exonérations et de cotisations sociales, qui n’ont jamais joué leur rôle en matière de création d’emplois.
La Confédération Force-ouvrière vise en particulier les exonérations dites « Fillon » sur les bas salaires ou celles liées à la loi TEPA dont elle demande l’abrogation.
De même, la Confédération dénonce l’exonération de cotisations sociales de la future « prime partage de la valeur ajoutée », non compensée par l’Etat, alors que l’ensemble des régimes sociaux ont besoin de recettes complémentaires.
Concernant le Fond Solidarité Vieillesse (FSV) dont le déficit se creuse à nouveau, notamment du fait du transfert aux régimes alignés de 3,5 Mds d’€ afin de couvrir le minimum contributif, Force-ouvrière revendique le financement intégral par le FSV des périodes non contributives, mais refuse la charge pour le FSV du financement du minimum contributif qui relève de la solidarité naturelle et nécessaire des régimes.
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Contact : Jean-Marc BILQUEZ - Tél. 01.40.52.83.80
Le Confédération insiste sur la clarification des rôles, comptes et responsabilités au sein de la Sécurité sociale afin d’identifier ce qui relève de la solidarité ouvrière, donc de la cotisation sociale et de la solidarité nationale, donc de l’impôt.
Pour Force-ouvrière, il est urgent d’évaluer de revoir l’ensemble des dispositifs d’exonérations et de cotisations sociales, qui n’ont jamais joué leur rôle en matière de création d’emplois.
La Confédération Force-ouvrière vise en particulier les exonérations dites « Fillon » sur les bas salaires ou celles liées à la loi TEPA dont elle demande l’abrogation.
De même, la Confédération dénonce l’exonération de cotisations sociales de la future « prime partage de la valeur ajoutée », non compensée par l’Etat, alors que l’ensemble des régimes sociaux ont besoin de recettes complémentaires.
Concernant le Fond Solidarité Vieillesse (FSV) dont le déficit se creuse à nouveau, notamment du fait du transfert aux régimes alignés de 3,5 Mds d’€ afin de couvrir le minimum contributif, Force-ouvrière revendique le financement intégral par le FSV des périodes non contributives, mais refuse la charge pour le FSV du financement du minimum contributif qui relève de la solidarité naturelle et nécessaire des régimes.
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Contact : Jean-Marc BILQUEZ - Tél. 01.40.52.83.80
21 juin 2011
SUICIDE D'UN EMPLOYE DE LA FNAC
Cela fait maintenant plusieurs années que les sections FO-Relais (Fnac de provinces) dénoncent les conditions de travail et les risques liés au management au sein de l'enseigne culturelle.
La FNAC essaie vainement d'occulter une actualité qui la rattrape. Comme dans tous ces grands groupes (France-Télécom/Orange; LaPoste; Renault; etc.), ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets.
Lettre au PDG de la FNAC (cliquer sur l'image)
Informations FO-Relais :fo-relais.blogspot.com
Lire aussi : HARCELEMENT: QUAND LE TRAVAIL PEUT NUIRE GRAVEMENT A LA SANTE
La FNAC essaie vainement d'occulter une actualité qui la rattrape. Comme dans tous ces grands groupes (France-Télécom/Orange; LaPoste; Renault; etc.), ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets.
Si d'autres salariés de la FNAC se sont donnés la mort (Nice; Marseille;), aucune causalité n'a été établie à ce jour. Présentement, voici que nous dénombrons un suicide de plus, en occurrence celui d'un Directeur d'établissement, qui laisse des écrits accablants pour sa hiérarchie, mettant en cause les pratiques managériales de l'entreprise.
Dans un premier temps, suite au décès du Directeur du magasin de la FNAC de Clermont-Ferrand, nous n’avions pas communiqué sur cette tragédie, par prudence et respect du deuil de la famille.
Nous regrettons que se soit à titre posthume qu'il nous soit donné témoignage de faits et d'agissements que nous ne pouvons que dénoncer avec force : Fnac : le suicide d'un directeur illustre la violence d'entreprise (article paru sur Rue89)
Lettre au PDG de la FNAC (cliquer sur l'image)
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Quelques liens connexes :
- FNAC : ETUDE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX, UNE ETUDE A RISQUE
- FNAC : 2 HEURES POUR ETUDIER LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX
- FNAC ET SOUFFRANCE AU TRAVAIL
- PROCEDURE DE DECLARATION DES CAS DE HARCELEMENTS ET DE VIOLENCES A LA FNAC
Informations FO-Relais :fo-relais.blogspot.com
Lire aussi : HARCELEMENT: QUAND LE TRAVAIL PEUT NUIRE GRAVEMENT A LA SANTE
OVERDOSE DE THIBAULT, ILS PASSENT A FO
Le temps n'y fait rien : trois ans après l'adoption de la "Position Commune" MEDEF-CGT-CFDT à l'origine de la loi liberticide du 20 août 2008, et un an après avoir rejeté la proposition de FO de "bloquer le pays" par une une "grève franche" contre la "réforme" 2010 des retraites, Thibault et la direction CFDTisée de la Centrale de Montreuil ne parviennent toujours pas à "normaliser", "euro-normaliser", la CGT.
Il y a maintenant des années qu'au fur et à mesure que se cristallise l'axe Thibault-Chérèque, se développe en réaction au sein de la CGT une résistance croissante aux orientations confédérales.
En 2008, face à la "Position Commune" Thibault-Sarko-Parisot-Chérèque, on avait vu, non seulement à titre individuel des militants CGT dénoncer là une atteinte aux libertés syndicales élémentaires, mais aussi des syndicats locaux, nationaux également, et même des fédérations CGT prendre publiquement le contre-pied de la position confédérale.
Puis sur le dossier des retraites, on a retrouvé, montant au créneau, grosso modo les mêmes, mais considérablement renforcés par des pans entiers de la CGT vent debout contre la politique d'accompagnement Thibault-Chérèque.
L'exacerbation des tensions internes s'est traduite, au congrès confédéral CGT de décembre 2009 à Nantes, par la "désinvitation" en catastrophe du "camarade" Chérèque par Thibault et Le Duigou, obligés d'en passer par là pour d'éviter à leur complice un accueil sous les huées.
Quand ça ne passe plus...
Puis lorsque les contours, tant du projet gouvernemental sur les retraites que du consensus accompagnateur du "syndicalisme rassemblé" sur le sujet se sont précisés à l'épreuve des faits, ce fut l'heure du "grand écart" sur le terrain :
- Avec, au niveau national, les appareils confédéraux "rassemblés" (celui de Montreuil montant en première ligne) contre Mailly et contre le mot d'ordre FO de "retrait" du projet gouvernemental assorti de la proposition de grève interprofessionnelle,
- Et à l'opposé au niveau local, parfois départemental, une multiplication des appels FO-CGT (pouvant inclure dans une géométrie variable d'autres syndicats) sur la base de la grève et du "retrait".
Sous la poussée de la lutte des classes, un seuil décisif fut même franchi, avec passage de l'affirmation de la nécessité de la "grève pour le retrait" à la grève reconductible effective. Ainsi à Nantes à la CARSAT, chez les Municipaux, et aussi parfois dans l'industrie.
Comme en 2003, c'est sur Marseille que le phénomène connut le plus d'ampleur, avec un véritable blocage de secteurs-clé de l'activité économique phocéenne.
Et, à échelle nationale cette fois, la grève reconductible partit dans la chimie, le raffinage pétrolier en particulier (ainsi à Donges). Avec une implication particulièrement forte, qui valait bras d'honneur à Thibault et à ses diversions saute-mouton, des militants et syndicats CGT dans le mouvement.
... ça finit par casser
Voilà bientôt 8 mois que ces événements de l'automne 2010 sont passés. Mais Thibault, pourtant relayé par celles et ceux qui, à tous niveaux de responsabilités dans la CGT, ont lié leur sort à l'euro-syndicalisme d'accompagnement modèle CES, ne parvient toujours pas à corseter les résistances internes. Le resserrage à chaud des boulons s'avérant opération trop risquée, bien des congrès d'Unions départementales CGT ont ainsi dû être reportés, en spéculant sur une hypothétique retombée de la température au fil du temps.
Mais la "température" est loin de retomber partout. Et refusant d'être resserrés par l'appareil de Montreuil, il y a désormais des boulons qui pètent, et qui, fait jusqu'alors exceptionnel dans l'histoire de la CGT, tirent leur révérence et franchissent le Rubicon de l'adhésion à la CGT-Force Ouvrière.
En l'espace d'un mois, trois nouvelles sections FO viennent ainsi d'être créées suite à des scissions de syndicats CGT. Et ce n'est pas un pas un hasard, au vu du passé récent, si c'est dans la chimie que cela survient.
Au cours du mois écoulé, trois nouvelles sections FO se trouvent ainsi avoir été créées à l'initiative de militants et de responsables CGT de la chimie en rupture avec la "ligne Thibault" :
- à l'usine de Château-Gontier du Joint Français, filiale de Total,- à la raffinerie Total de Grands Puits en Seine-et-Marne,- et aux Tanneries du Puy-en-Velay (Haute-Loire), où le secrétaire du syndicat FO nouvellement constitué est Karim Bouzine, l'ancien négociateur fédéral CGT des conventions collectives du cuir et de la chaussure. Aux élections professionnelles qui viennent d'avoir lieu aux Tanneries, les candidats présentés par la toute jeune section FO ont obtenu le score prometteur de 35%.
Il y a maintenant des années qu'au fur et à mesure que se cristallise l'axe Thibault-Chérèque, se développe en réaction au sein de la CGT une résistance croissante aux orientations confédérales.
En 2008, face à la "Position Commune" Thibault-Sarko-Parisot-Chérèque, on avait vu, non seulement à titre individuel des militants CGT dénoncer là une atteinte aux libertés syndicales élémentaires, mais aussi des syndicats locaux, nationaux également, et même des fédérations CGT prendre publiquement le contre-pied de la position confédérale.
Puis sur le dossier des retraites, on a retrouvé, montant au créneau, grosso modo les mêmes, mais considérablement renforcés par des pans entiers de la CGT vent debout contre la politique d'accompagnement Thibault-Chérèque.
L'exacerbation des tensions internes s'est traduite, au congrès confédéral CGT de décembre 2009 à Nantes, par la "désinvitation" en catastrophe du "camarade" Chérèque par Thibault et Le Duigou, obligés d'en passer par là pour d'éviter à leur complice un accueil sous les huées.
Quand ça ne passe plus...
Puis lorsque les contours, tant du projet gouvernemental sur les retraites que du consensus accompagnateur du "syndicalisme rassemblé" sur le sujet se sont précisés à l'épreuve des faits, ce fut l'heure du "grand écart" sur le terrain :
- Avec, au niveau national, les appareils confédéraux "rassemblés" (celui de Montreuil montant en première ligne) contre Mailly et contre le mot d'ordre FO de "retrait" du projet gouvernemental assorti de la proposition de grève interprofessionnelle,
- Et à l'opposé au niveau local, parfois départemental, une multiplication des appels FO-CGT (pouvant inclure dans une géométrie variable d'autres syndicats) sur la base de la grève et du "retrait".
Sous la poussée de la lutte des classes, un seuil décisif fut même franchi, avec passage de l'affirmation de la nécessité de la "grève pour le retrait" à la grève reconductible effective. Ainsi à Nantes à la CARSAT, chez les Municipaux, et aussi parfois dans l'industrie.
Comme en 2003, c'est sur Marseille que le phénomène connut le plus d'ampleur, avec un véritable blocage de secteurs-clé de l'activité économique phocéenne.
Et, à échelle nationale cette fois, la grève reconductible partit dans la chimie, le raffinage pétrolier en particulier (ainsi à Donges). Avec une implication particulièrement forte, qui valait bras d'honneur à Thibault et à ses diversions saute-mouton, des militants et syndicats CGT dans le mouvement.
... ça finit par casser
Voilà bientôt 8 mois que ces événements de l'automne 2010 sont passés. Mais Thibault, pourtant relayé par celles et ceux qui, à tous niveaux de responsabilités dans la CGT, ont lié leur sort à l'euro-syndicalisme d'accompagnement modèle CES, ne parvient toujours pas à corseter les résistances internes. Le resserrage à chaud des boulons s'avérant opération trop risquée, bien des congrès d'Unions départementales CGT ont ainsi dû être reportés, en spéculant sur une hypothétique retombée de la température au fil du temps.
Mais la "température" est loin de retomber partout. Et refusant d'être resserrés par l'appareil de Montreuil, il y a désormais des boulons qui pètent, et qui, fait jusqu'alors exceptionnel dans l'histoire de la CGT, tirent leur révérence et franchissent le Rubicon de l'adhésion à la CGT-Force Ouvrière.
En l'espace d'un mois, trois nouvelles sections FO viennent ainsi d'être créées suite à des scissions de syndicats CGT. Et ce n'est pas un pas un hasard, au vu du passé récent, si c'est dans la chimie que cela survient.
Au cours du mois écoulé, trois nouvelles sections FO se trouvent ainsi avoir été créées à l'initiative de militants et de responsables CGT de la chimie en rupture avec la "ligne Thibault" :
- à l'usine de Château-Gontier du Joint Français, filiale de Total,- à la raffinerie Total de Grands Puits en Seine-et-Marne,- et aux Tanneries du Puy-en-Velay (Haute-Loire), où le secrétaire du syndicat FO nouvellement constitué est Karim Bouzine, l'ancien négociateur fédéral CGT des conventions collectives du cuir et de la chaussure. Aux élections professionnelles qui viennent d'avoir lieu aux Tanneries, les candidats présentés par la toute jeune section FO ont obtenu le score prometteur de 35%.
FO REVENDIQUE LE ZERO LICENCIEMENT CHEZ SATURN ET BOULANGER
L'Autorité de la concurrence vient de donner son accord pour le rachat de SATURN (du groupeMETRO) par HTM (Boulanger, Electro Dépôt…).
C’est grâce à une dépêche AFP que les salariés, des enseignes concernées, viennent d’être informés que « HTM Group s'est engagé à céder cinq points de vente Saturn dans les villes d'Aubergenville (Yvelines), Mulhouse (Haut-Rhin), Angers (Maine-et-Loire), Le Havre (Seine-Maritime) et Toulon (Var) et un point de vente Boulanger à Tours (Indre-et-Loire) et, d'autre part, à renoncer au projet d'ouverture du magasin Saturn de Vedène (près d'Avignon dans le Vaucluse), détaille le communiqué. »
La FEC FO invite tous les élus à demander des comptes à leurs directions respectives et apporte son soutien aux militants FO engagés depuis le début dans ce dossier.
La grève qui se passe en ce moment dans le magasin de TOULON, est le résultat du peu de communications fiables obtenues auprès des interlocuteurs officiels.
Il est temps que les éléments soient donnés aux élus dans un cadre officiel, le plus large, sur l’enseigne SATURN. Cela doit passer par l’élargissement de l’UES. Toutes les discutions et négociations doivent concerner tous les salariés de l’enseigne.
L’objectif FO est clair : « aucun licenciement, ni dans les magasins, ni aux sièges ».
___ __ _
Contact : Dominique ESPOSITO, DSC FO SATURN au 06 75 75 84 44 - Christophe LE COMTE, Secrétaire federal adjoint FEC FO au 06 68 66 25 24
C’est grâce à une dépêche AFP que les salariés, des enseignes concernées, viennent d’être informés que « HTM Group s'est engagé à céder cinq points de vente Saturn dans les villes d'Aubergenville (Yvelines), Mulhouse (Haut-Rhin), Angers (Maine-et-Loire), Le Havre (Seine-Maritime) et Toulon (Var) et un point de vente Boulanger à Tours (Indre-et-Loire) et, d'autre part, à renoncer au projet d'ouverture du magasin Saturn de Vedène (près d'Avignon dans le Vaucluse), détaille le communiqué. »
La FEC FO invite tous les élus à demander des comptes à leurs directions respectives et apporte son soutien aux militants FO engagés depuis le début dans ce dossier.
La grève qui se passe en ce moment dans le magasin de TOULON, est le résultat du peu de communications fiables obtenues auprès des interlocuteurs officiels.
Il est temps que les éléments soient donnés aux élus dans un cadre officiel, le plus large, sur l’enseigne SATURN. Cela doit passer par l’élargissement de l’UES. Toutes les discutions et négociations doivent concerner tous les salariés de l’enseigne.
L’objectif FO est clair : « aucun licenciement, ni dans les magasins, ni aux sièges ».
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Contact : Dominique ESPOSITO, DSC FO SATURN au 06 75 75 84 44 - Christophe LE COMTE, Secrétaire federal adjoint FEC FO au 06 68 66 25 24
20 juin 2011
GREVE DES INSPECTEURS ET DELEGUES DU PERMIS DE CONDUIRE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Depuis des années, les inspecteurs et délégués du permis de conduire et de la sécurité routière effectuent sur leur temps personnel de multiples tâches administratives.
Des années à travailler à raison de 30 minutes à 1 heure par jour en plus du temps de travail réglementaire, gratuitement sans compensation. Notre patience a atteint ses limites.
Tout cela parce que l’administration de tutelle ne veut pas diminuer le nombre de candidats examinés par jour...pour ne pas recruter des inspecteurs supplémentaires.
Conséquence : des inspecteurs et délégués qui croulent sous des tâches administratives.
Des conditions de travail déplorables :
Des inspecteurs sans arrêt montrés du doigt dans la presse au prétexte de délais d’attente fantaisistes pour passer le permis de conduire. Une administration qui ne les défend pas et qui les laisse en pâture à la vindicte publique, alors qu’ils ne font qu’examiner les candidats présentés et choisis par les auto-écoles.
Au final, une administration qui pour cause de RGPP, ne veut pas recruter davantage alors que la Sécurité Routière est une mission prioritaire de l’Etat.
Les inspecteurs et délégués du permis de conduire disent leur ras le bol : GREVE GENERALE le MARDI 21 JUIN 2011
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Contact : Fabien CHÉDEVILLE - Délégué régional du SNICA-FO - 06 60 17 91 61
Des années à travailler à raison de 30 minutes à 1 heure par jour en plus du temps de travail réglementaire, gratuitement sans compensation. Notre patience a atteint ses limites.
Tout cela parce que l’administration de tutelle ne veut pas diminuer le nombre de candidats examinés par jour...pour ne pas recruter des inspecteurs supplémentaires.
Conséquence : des inspecteurs et délégués qui croulent sous des tâches administratives.
Des conditions de travail déplorables :
- Un travail à la chaîne avec 12 candidats par jour en voiture qui se succèdent toutes les 35 minutes pour 25 minutes de conduite effective.
- 10 minutes seulement pour accueillir un candidat, lui expliquer l’examen lui faire réaliser 2 vérifications techniques à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule +...2 manœuvres. Une pression et un stress permanents sur l’usager et sur l’inspecteur.
Des inspecteurs sans arrêt montrés du doigt dans la presse au prétexte de délais d’attente fantaisistes pour passer le permis de conduire. Une administration qui ne les défend pas et qui les laisse en pâture à la vindicte publique, alors qu’ils ne font qu’examiner les candidats présentés et choisis par les auto-écoles.
Au final, une administration qui pour cause de RGPP, ne veut pas recruter davantage alors que la Sécurité Routière est une mission prioritaire de l’Etat.
Les inspecteurs et délégués du permis de conduire disent leur ras le bol : GREVE GENERALE le MARDI 21 JUIN 2011
- Pour le respect du temps de travail,
- Pour le respect et la considération que nécessite la mission régalienne de service public qu’ils assurent,
- Pour la reconnaissance et la valorisation statutaire de leur rôle dans la lutte essentielle contre l’insécurité routière.
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Contact : Fabien CHÉDEVILLE - Délégué régional du SNICA-FO - 06 60 17 91 61
L'AG DU SYNDICAT DE LA MANUTENTION APPROUVE L'ACCORD NAO CHEZ IDEA SERVICE
Le 22 avril 2011 s’est tenue à la Bourse du travail Fernand Pelloutier l’AG du syndicat de la Manutention, Services et Logistique, en présence du secrétaire adjoint de L’UD, Michel Le Roc'h.
Un nouveau bureau
Après avoir discuté de la situation générale, marquée par les conséquences de la crise du capitalisme, l’AG a voté a l’unanimité les rapports d’activité et financier, ainsi que les nouveaux statuts et le nouveau bureau :
Après avoir analysé le projet d’accord salarial de l’établissement IDEA - Services Château-Bougon, l’AG a décidé de signer l’accord 2011.
Celui-ci privilégie l’augmentation en niveau, c’est-à-dire l’augmentation générale, et non l’augmentation en masse, c’est-à-dire l’augmentation à la gueule du client.
Contenu de l'accord :
De plus des négociations concernant les différentes primes liées au poste vont s’ouvrir afin de les revaloriser.
Cet accord va également permettre pour les salariés bénéficiant de la prime d’ancienneté, qui est calculée sur le salaire de base, de voir son montant revalorisé de 2%.
Concernant les salariés travaillant en équipe, leur taux horaire majoré sera également augmenté de 2%.
Après une discussion fraternelle, les militants et syndiqués avaient bien mérité le verre de l’amitié en compagnie du secrétaire adjoint Michel Le Roc'h.
Un nouveau bureau
Après avoir discuté de la situation générale, marquée par les conséquences de la crise du capitalisme, l’AG a voté a l’unanimité les rapports d’activité et financier, ainsi que les nouveaux statuts et le nouveau bureau :
- secrétaire : Nadia Pambouc
- secrétaire adjoint : Christian Bouron
- trésorier : Philippe Houssais
- trésorier adjoint : Michel Guibert
- archiviste : Marylor Cheron
Après avoir analysé le projet d’accord salarial de l’établissement IDEA - Services Château-Bougon, l’AG a décidé de signer l’accord 2011.
Celui-ci privilégie l’augmentation en niveau, c’est-à-dire l’augmentation générale, et non l’augmentation en masse, c’est-à-dire l’augmentation à la gueule du client.
Contenu de l'accord :
- augmentation générale de 2%, avec effet rétroactif au 1er janvier,
- augmentation Individuelle de 0,6% , avec effet rétroactif au 1er janvier,
- refonte de la grille des salaires et revalorisation de celle-ci de 0,15%,
- augmentation de 20 centimes du ticket restaurant,
- revalorisation de la prime transport de 3,5%
De plus des négociations concernant les différentes primes liées au poste vont s’ouvrir afin de les revaloriser.
Cet accord va également permettre pour les salariés bénéficiant de la prime d’ancienneté, qui est calculée sur le salaire de base, de voir son montant revalorisé de 2%.
Concernant les salariés travaillant en équipe, leur taux horaire majoré sera également augmenté de 2%.
Après une discussion fraternelle, les militants et syndiqués avaient bien mérité le verre de l’amitié en compagnie du secrétaire adjoint Michel Le Roc'h.
17 juin 2011
LA FNAC ABANDONNE LA TELEPHONIE AU PROFIT DE SFR
La Fnac n'exploitera plus l'activité téléphonique. L'espace commercial aujourd'hui utilisé sera désormais occupé par SFR qui en exclusivité y proposera ses services.
Avec des Managers et des Vendeurs qui cohabiteront aux côté des salariés Fnac, SFR devient pour les 5 prochaines années le partenaire exclusif de la FNAC
Sur le plan social, une question reste posée : Que deviennent les vendeurs téléphonie ?
Un redeploiement vers la micro semble s'imposer.
Mais les places ou les formations proposées seront elles suffisantes ?
Dans tous les cas, les élus FO resteront vigilants.
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La section FO à la FNAC - Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00
Avec des Managers et des Vendeurs qui cohabiteront aux côté des salariés Fnac, SFR devient pour les 5 prochaines années le partenaire exclusif de la FNAC
Sur le plan social, une question reste posée : Que deviennent les vendeurs téléphonie ?
Un redeploiement vers la micro semble s'imposer.
Mais les places ou les formations proposées seront elles suffisantes ?
Dans tous les cas, les élus FO resteront vigilants.
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La section FO à la FNAC - Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00
QUATRE MOIS DE COMBAT ET UNE VICTOIRE POUR FO A L'HOPITAL DE ST-NAZAIRE
"La RGGP tue" : il s'en est fallu de peu le week-end des 21-22 mai derniers que cet avertissement, que FO est seule à formuler avec tant de clarté, ne trouve sa vérification aux "urgences" du centre hospitalier de St-Nazaire. En effet à force de refuser les créations de postes nécessaires et de provoquer par ricochet des arrêts de travail parmi les personnels stressés, exténués par les tâches, l'accueil des patients aux urgences les 21-22 mai, n'a pu, in extremis, être assuré que par l'appel en catastrophe aux agents des ... autres services.
Le bien-fondé des revendications des personnels pour des créations de postes et contre le "Contrat de Retour à l'Equilibre Financier" de l'établissement étant ainsi démontré, FO, sollicitant l'intervention du secrétaire général de la Fédération des services publics et de santé, Didier Bernus, a alors saisi à chaud l'occasion de mettre devant leurs responsabilités l'ARS et le ministère. Lesquels, cette fois, n'ont pu se dérober, et n'ont eu d'autre solution que de satisfaire d'une manière substantielle les exigences les plus pressantes des hospitaliers nazairiens. Du coup, la fin de la grève aux urgences, qui durait depuis le 4 février, a été votée à l'unanimité... y compris à la demande de la CGT et de la CFDT, qui avaient cru pouvoir s'exercer à faire la fine bouche devant les acquis arrachés à FO, mais ont vite appris à leurs dépens que leur numéro d'un jour ne faisait pas recette.
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INTERVIEW: Rachèle BARRION, Secrétaire Force Ouvrière à l'Hôpital de St-Nazaire
Contact : Rachèle BARRION
Le bien-fondé des revendications des personnels pour des créations de postes et contre le "Contrat de Retour à l'Equilibre Financier" de l'établissement étant ainsi démontré, FO, sollicitant l'intervention du secrétaire général de la Fédération des services publics et de santé, Didier Bernus, a alors saisi à chaud l'occasion de mettre devant leurs responsabilités l'ARS et le ministère. Lesquels, cette fois, n'ont pu se dérober, et n'ont eu d'autre solution que de satisfaire d'une manière substantielle les exigences les plus pressantes des hospitaliers nazairiens. Du coup, la fin de la grève aux urgences, qui durait depuis le 4 février, a été votée à l'unanimité... y compris à la demande de la CGT et de la CFDT, qui avaient cru pouvoir s'exercer à faire la fine bouche devant les acquis arrachés à FO, mais ont vite appris à leurs dépens que leur numéro d'un jour ne faisait pas recette.
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Communiqué du syndicat FO des Hospitaliers nazaiiens : CREF et conflit des urgences : des avancées significatives
" Ce matin, la direction avait convié les organisations syndicales sur les dossiers des urgences et du Contrat de retour à l'Equilibre Financier (CREF).
Pour sortir de la crise, une seule solution : répondre aux revendications.
Enfin, après 4 mois de lutte, la raison l’a emporté.
Les revendications Force Ouvrière ont été en partie satisfaites, c'est-à-dire :
Pour les Urgences :
- obtention de 100 mensualités jusqu’à l’entrée dans la Cité Sanitaire et mise en place d’un audit à la mi-juin.
Pour le CREF :
- retour des bonifications d’échelon 2011,
- maintien des avancements de grade hors ratio,
- maintien du calcul de l’assiette de la prime de service comme les années précédentes.
Ces mesures s’accompagnent en partie d’une enveloppe budgétaire spécifique délivrée par l’ARS.
Ces réponses ne couvrent pas la totalité des revendications. Mais c’est un tournant positif, à mettre à l’actif de la détermination des personnels avec leurs organisations syndicales et de notre organisation par le biais de notre Fédération des Services Publics et de Santé et de notre Union Départementale Force Ouvrière, plusieurs fois reçues au Ministère et à l’ARS.
Notre détermination a été entendue.
Pour autant, le syndicat Force Ouvrière du Centre Hospitalier de St-Nazaire estime que c’est l’existence même de l’hôpital public qui est menacée avec les nouvelles règles comptables imposées par le gouvernement soumis à la politique d’asphyxie de l’Union Européenne.
La bataille n’est donc pas finie. Pour notre part, St-Nazaire n’étant pas seule dans ce combat, nous savons qu’il faudra donner une dimension nationale à cette bataille pour gagner.
C’est pourquoi notre organisation continuera de se battre pour préserver un hôpital public à St-Nazaire garantissant les soins de qualité pour tous et des conditions de travail dignes pour les personnels. "
___ __ _INTERVIEW: Rachèle BARRION, Secrétaire Force Ouvrière à l'Hôpital de St-Nazaire
- L'Ouest Syndicaliste : Réussir à tenir 4 mois la grève reconductible aux "urgences", en mobilisant également les autres services jusqu'à satisfaction des revendications les plus cruciales, suppose une sacrée détermination des personnels ...
Rachèle Barrion : Depuis le 7 février, date de départ de la grève reconductible aux "urgences", chaque semaine il y a eu une AG pour décider des suites du mouvement. Jusqu'à celle du 30 mai votant la fin de la grève suite à la satisfaction des revendications immédiates, toutes ces AG n'eurent de cesse d'être suivies, et nos collègues restaient déterminé(e)s à tenir le temps nécessaire.
Sur le conflit des "urgences", se greffa à partir de la mi-mars la bataille contre le "Contrat de retour à l'équilibre financier" (CREF) prévoyant 3 millions d'euros "d'économies", dont plus de la moitié sur les dépenses de personnels.
Contre le CREF médecins et non médicaux se retrouvèrent soudés dans l'action. Mais pour FO, à St-Nazaire comme ailleurs, les CREF ne sont que les sous-produits de la RGPP et de la loi d'airain des diktats financiers de l'Union européenne. Voilà pourquoi la riposte doit dépasser le cadre hôpital par hôpital et être interprofessionnelle.
- O.S. : Ce que FO vient d'arracher du ministère, c'est un premier décricotage du CREF ?
R.B. : Oui. On a obtenu pour les urgences 100 mensualités, soit l'équivalent de 9 postes sur un service de 75 équivalents temps-plein.
Le rétablissement des bonifications d'échelon supprimé par le CREF concerne environ 400 agents, le maintien des avancements de grade "hors ratio" une cinquantaine. Ce à quoi s'ajoute le rétablissement des bases de calcul de la prime de service.
Mais FO est en veillée d'armes. En effet, avec l'ouverture en 2012 de la Cité sanitaire, pointe au proche horizon le risque d'un second CREF aggravant le premier.
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___ __ _Contact : Rachèle BARRION
COMMERCE : STAGE REPRESENTANT SYNDICAL DE SEPTEMBRE
A l'attention des Représentants syndicaux CE/CER/CCE : Il reste encore des places, pensez à vous inscrire
La Section fédérale du Commerce, sous l’égide de la Confédération, organise un stage dont vous trouverez la fiche ci-jointe.
Ce stage de 5 jours, pris en charge par la Confédération, se déroulera à : LA BREVIÈRE, DU 12 AU 16 SEPTEMBRE 2011
Il s’adresse tout particulièrement aux RS au comité d’établissement, comité d’entreprise régional, au comité central d’entreprise, ayant été désignés par la Fédération.
Les camarades intéressés doivent remplir complètement la demande d’inscription ci-jointe, la dater, la signer et la retourner à la Fédération par retour de courrier accompagnée de la copie de la carte syndicale. Le stage par lui même commencera le 12 septembre à 14h00.
Le retour du vendredi se fera à 12h30 précises après le déjeuner en direction de la gare de Compiègne pour le train de 13h04 en direction de Paris Nord. Il n'y aura aucun remboursement de taxi.
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Françoise NICOLETTA, Responsable du Commerce - Tél. : 01.48.01.91.32
Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00
La Section fédérale du Commerce, sous l’égide de la Confédération, organise un stage dont vous trouverez la fiche ci-jointe.
Ce stage de 5 jours, pris en charge par la Confédération, se déroulera à : LA BREVIÈRE, DU 12 AU 16 SEPTEMBRE 2011
Il s’adresse tout particulièrement aux RS au comité d’établissement, comité d’entreprise régional, au comité central d’entreprise, ayant été désignés par la Fédération.
Les camarades intéressés doivent remplir complètement la demande d’inscription ci-jointe, la dater, la signer et la retourner à la Fédération par retour de courrier accompagnée de la copie de la carte syndicale. Le stage par lui même commencera le 12 septembre à 14h00.
Le retour du vendredi se fera à 12h30 précises après le déjeuner en direction de la gare de Compiègne pour le train de 13h04 en direction de Paris Nord. Il n'y aura aucun remboursement de taxi.
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Françoise NICOLETTA, Responsable du Commerce - Tél. : 01.48.01.91.32
Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00
16 juin 2011
FO-COM EN A RAS LA CASQUETTE
Force Ouvrière appelle les facteurs à une Conférence nationale de la Distribution, le 18 juin à Paris, pour exiger l’arrêt des réorganisations, de la souffrance au travail, des suppressions d’emplois, des tournées non assurées…
Depuis 2007 La Poste a engagé un processus de modernisation de la distribution.
Cette restructuration profonde, appelée « Facteur d’Avenir», devait, selon La Poste, permettre une organisation adaptable aux fluctuations de trafic, d’assurer une meilleure qualité de service aux particuliers, notamment en termes de remplacement des facteurs absents, en instaurant la notion de tournée partageable (sécabilité) et d’auto remplacement.
Cette nouvelle conception organisationnelle devait aussi améliorer les conditions de vie et de travail des agents, en prenant en compte la conciliation vie privée / vie professionnelle, en facilitant la prise de congés ou le rendu de repos de cycle dus.
Depuis des mois, nous avons lancé une action nationale « Ras la casquette » contre la casse des tournées et la perte de qualité dans la distribution. La Poste doit arrêter de considérer son personnel comme une machine à produire. Elle doit redonner aux facteurs les moyens d’assurer leurs missions de service et de lien social.
Notre objectif : construire un mouvement d’ampleur nationale.Le 18 juin, FO appelle ses facteurs, militants et adhérents, toutes celles et ceux qui veulent exprimer leurs Ras la casquette à venir et à débattre des moyens d’action à la Confédération FO (141, avenue du Maine - 75014 PARIS).
Ensemble, nous irons au Siège de La Poste exiger une autre conception d’organisation, plus humaine et sociale et privilégiant la qualité de service pour les particuliers.
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Le Secrétaire général, Jacques DUMANS
Depuis 2007 La Poste a engagé un processus de modernisation de la distribution.
Cette restructuration profonde, appelée « Facteur d’Avenir», devait, selon La Poste, permettre une organisation adaptable aux fluctuations de trafic, d’assurer une meilleure qualité de service aux particuliers, notamment en termes de remplacement des facteurs absents, en instaurant la notion de tournée partageable (sécabilité) et d’auto remplacement.
Cette nouvelle conception organisationnelle devait aussi améliorer les conditions de vie et de travail des agents, en prenant en compte la conciliation vie privée / vie professionnelle, en facilitant la prise de congés ou le rendu de repos de cycle dus.
- 4 ans après, Facteur d’Avenir est devenu synonyme de facteur de risque, de facteur de stress, de suppressions d’emplois, de course à la productivité.
- 4 ans après les factrices et facteurs en ont « Ras la casquette », ils n’en peuvent plus de ce système d’organisation qui dégrade leurs conditions de travail, déshumanise les organisations, qui génèrent souffrance, mal être et recrudescence des arrêts de maladie (+6%), augmente les inaptitudes, diminue la qualité de service en terme de distribution…
- 4 ans après, Facteur d’Avenir n’a pas amélioré, contrairement aux dires de La Poste, la qualité de distribution due aux particuliers. Il est devenu coutumier d’avoir sur un quartier de distribution des changements fréquents de facteur. Quant à la problématique des tournées non faites (tournées à découverts) du fait d’absences maladies (absences inopinées), là aussi cette organisation n’a rien amélioré. Ainsi, par exemple, en 2010 sur la région de Rennes 2037 tournées n’ont pas été effectuées, soit 7 par jour ouvrable ! En 2011, ce qui était avant une exception est devenu une habitude !
Depuis des mois, nous avons lancé une action nationale « Ras la casquette » contre la casse des tournées et la perte de qualité dans la distribution. La Poste doit arrêter de considérer son personnel comme une machine à produire. Elle doit redonner aux facteurs les moyens d’assurer leurs missions de service et de lien social.
Notre objectif : construire un mouvement d’ampleur nationale.Le 18 juin, FO appelle ses facteurs, militants et adhérents, toutes celles et ceux qui veulent exprimer leurs Ras la casquette à venir et à débattre des moyens d’action à la Confédération FO (141, avenue du Maine - 75014 PARIS).
Ensemble, nous irons au Siège de La Poste exiger une autre conception d’organisation, plus humaine et sociale et privilégiant la qualité de service pour les particuliers.
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Le Secrétaire général, Jacques DUMANS
BUDGET 2012 : LA REGLE D'OR ANTICIPEE
La circulaire du ministre du Budget adressée le 6 juin aux ministres et secrétaires d’Etat et relative à la préparation du projet de loi de finances pour 2012 constitue une nouvelle preuve que les réformes imposées aux administrations et services de l’Etat et à ses opérateurs répondent à des objectifs et à des contraintes comptables.
Au niveau de chaque ministère, la préparation du budget 2012 ne se fait pas pour mettre en œuvre leurs missions et les politiques publiques ni pour répondre aux besoins en matière de services publics (territoriaux, centraux, spécialisés, etc). L’exercice est imposé dans le cadre restreint du programme budgétaire triennal 2011-2013.
Outre les 561 mesures de la RGPP, il est donc demandé aux ministères de produire d’autres réformes structurelles (fusions, suppressions, mutualisations, etc) afin de respecter un cadre budgétaire préétabli :
- réduction des dépenses de fonctionnement et d’intervention de 10% sur trois ans (5% en 2011, 2,5% en 2012 puis en 2013) ;
- suppression annuelle de 1,5% des effectifs des opérateurs sous tutelle de l’Etat ;
- non remplacement d’un départ à la retraite sur deux, mesure globale à laquelle s’ajoute la suppression des postes vacants ou lors des restructurations imposées.
Avec ces nouvelles mesures, Force Ouvrière a calculé que 400 000 emplois publics seront détruits entre 2007 et 2013 dans la seule Fonction Publique d’Etat. Au niveau de chaque département, cela représente une suppression des 2/3 des effectifs sur cette période.
Cette circulaire est une illustration d’une partie des effets que pourrait avoir le projet gouvernemental de « règle d’or » imposée aux lois de finances et de financements de la sécurité sociale. En « constitutionnalisant la rigueur », cette règle la rendrait permanente : impossible alors pour un gouvernement de pouvoir développer de nouvelles politiques publiques ou de pouvoir répondre aux besoins sociaux conjoncturels ou contextuels.
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Contact : Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral
Au niveau de chaque ministère, la préparation du budget 2012 ne se fait pas pour mettre en œuvre leurs missions et les politiques publiques ni pour répondre aux besoins en matière de services publics (territoriaux, centraux, spécialisés, etc). L’exercice est imposé dans le cadre restreint du programme budgétaire triennal 2011-2013.
Outre les 561 mesures de la RGPP, il est donc demandé aux ministères de produire d’autres réformes structurelles (fusions, suppressions, mutualisations, etc) afin de respecter un cadre budgétaire préétabli :
- réduction des dépenses de fonctionnement et d’intervention de 10% sur trois ans (5% en 2011, 2,5% en 2012 puis en 2013) ;
- suppression annuelle de 1,5% des effectifs des opérateurs sous tutelle de l’Etat ;
- non remplacement d’un départ à la retraite sur deux, mesure globale à laquelle s’ajoute la suppression des postes vacants ou lors des restructurations imposées.
Avec ces nouvelles mesures, Force Ouvrière a calculé que 400 000 emplois publics seront détruits entre 2007 et 2013 dans la seule Fonction Publique d’Etat. Au niveau de chaque département, cela représente une suppression des 2/3 des effectifs sur cette période.
Cette circulaire est une illustration d’une partie des effets que pourrait avoir le projet gouvernemental de « règle d’or » imposée aux lois de finances et de financements de la sécurité sociale. En « constitutionnalisant la rigueur », cette règle la rendrait permanente : impossible alors pour un gouvernement de pouvoir développer de nouvelles politiques publiques ou de pouvoir répondre aux besoins sociaux conjoncturels ou contextuels.
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Contact : Pascal PAVAGEAU, Secrétaire confédéral
GUILTY
Coupable ou non coupable : la justice américaine tranchera… peut-être ? En effet le droit américain permet à l'accusé de modifier à tout moment son système de défense, étant entendu que, moyennant finance, l’intéressé peut négocier quelques petits arrangements…
Ainsi, s'agissant du crime dont il est accusé, Dominique Strauss-Kahn a plaidé non coupable. Nous verrons bien !
Cependant, au-delà de son cas particulier, il nous faut bien constater que la multiplication, tant au plan national qu’international, de ces affaires de toutes sortes, mais jamais ragoûtantes, finit par créer une ambiance délétère, qui ressemble de plus en plus à une fin de régime, à la décadence de l’Empire romain préfigurant sa chute.
Mais la défense des intérêts des grands de ce monde ne saurait s’attarder très longtemps sur le triste sort de l’un d’entre eux, fusse-t-il Directeur du FMI et semble-t-il déjà regretté par les boursicoteurs de Wall Street. Les affaires sont les affaires ! Dominique Strauss-Kahn était en prison depuis 48 heures que déjà le FMI désignait son adjoint pour le remplacer !
Il n’avait pas encore démissionné, que les spéculations allaient bon train pour pourvoir à son remplacement. Aux dernières nouvelles, Christine Lagarde tiendrait la corde. Une actuelle Ministre des Finances française remplacerait donc un ancien Ministre des Finances français. Belle continuité !
Faut dire qu’il y a urgence. Le système capitaliste est en crise, et celle-ci ne cesse de s’approfondir. Le temps presse. A la schlague il faut imposer à tous les peuples les plans d’austérité les plus sévères.
De gauche ou de droite, peu importe, simple question de circonstances, le FMI ne peut pas résister sans directeur…
Avec la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Union européenne, le FMI fait partie de la Troïka qui en Europe dicte sa loi, ses ordres, aux gouvernements.
En Grèce, cette Troïka vient d’imposer un quatrième plan, qui prévoit, entre autres, une nouvelle baisse du nombre de fonctionnaires ; et c’est une agence "indépendante" (créée et contrôlée par la BCE) qui va mettre en œuvre les privatisations dont la liste est impressionnante : on brade !
Au Portugal, le gouvernement socialiste de Socrates vient d’être sévèrement battu pour avoir servilement appliqué les ordres de Bruxelles. Peu importe, le nouveau gouvernement, classé à droite, va prendre le relais.
Oui, Dominique Strauss-Kahn, avec tous ses complices de la Troïka, est coupable : Guilty !
Guilty de ruiner et d’affamer les peuples,
Guilty de conduire des millions de salariés à la misère et au désespoir.
Mais que tous ces grands prédateurs prennent garde. Aveuglés par leur suffisance et par leur pouvoir, ils ne voient pas que la colère des peuples et de la classe ouvrière gronde dans tous les pays.
Encore une fois, non, il n’y a pas de printemps arabe ! Il y a une révolution en Tunisie, prémisse d’un mouvement qui, demain, peut enflammer le monde entier. La Troïka croit pouvoir contrôler la situation, car elle dispose de la complicité des organisations syndicales internationales. La liquidation de la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL) au profit d'une centrale unique, la CSI (Confédération Syndicale Internationale) n’avait pas d’autre but.
Ainsi les dirigeants de la CSI, réunis en G20 syndical à l’occasion du G20 des gouvernements des pays les plus riches, se félicitent de la proposition de créer «un socle de protection sociale minimum», au moment même où en France par exemple les gouvernements s’acharnent à détruire notre sécurité sociale fondée sur l’idée «d’un socle de protection sociale maximum».
Réunie en congrès à Athènes, la Confédération Européenne des Syndicats (CES), qui elle aussi a bradé le « L » de la liberté de la CESL, vient d’adopter une résolution particulièrement hypocrite.
Alors que notre Confédération réclamait une position plus offensive contre les plans de rigueur, et en particulier contre le plan « Euro plus », les nouveaux dirigeants de la CES ont fait adopter une résolution qui soutient la politique de la Troïka : « les pays en difficulté devraient s’engager avec détermination à une réduction progressive mais soutenue de leur déficit national. Pour être réaliste, cela implique de revoir dans le temps les perspectives d’assainissement des finances publiques : les états membres pourraient être autorisés à atteindre l’objectif de déficit de 3% à l’horizon de 2016-2017, plutôt que 2012-2013 ».
En clair, la CES confirme son soutien au Traité de Maastricht, à la politique de l’Union européenne qui en découle, et « revendique » juste un peu de douceur dans son application.
La CES demande donc que les gouvernements bloquent les salaires et même parfois les diminuent, suppriment les postes, cassent notre protection sociale, privatisent etc… Mais en douceur s’il vous plaît !
Aucune considération diplomatique ne peut justifier que l'on accepte une position aussi déplorable et révoltante, car elle a bien sûr des conséquences : samedi un petit millier de manifestants en Grèce avec les syndicats, le lendemain 100 000 dans la rue, sans les syndicats pour crier : « Voleurs ! Voleurs! », « Dégagez ! » , « Dehors le FMI !» « Dehors la Troïka ! ».
En France, il est évident que, comme en Tunisie, en Grèce, au Portugal, en Espagne etc., la classe ouvrière retrouvera le chemin de l’action. Elle ne fait que reprendre son souffle après les grandes grèves et manifestations contre le plan des retraites.
Notre Confédération a su à cette occasion conserver son indépendance et ouvrir une perspective, qui, malheureusement, n’a pu aboutir compte tenu de la complicité du couple infernal Thibault-Chérèque.
Dans la perspective des événements qui, inévitablement, vont surgir, le gouvernement, qu'il soit de droite, ou demain peut-être de gauche, les patrons, mais aussi les dirigeants de la CGT et de la CFDT, vont tout mettre en œuvre pour tenter de nous circonvenir. Peut-être vont-ils même nous faire quelques propositions alléchantes plus ou moins honnêtes : « on n'attire pas les mouches avec du vinaigre ».
Dans ce contexte, plus que jamais, il nous faut rester fidèles à nos résolutions de congrès. La classe ouvrière a besoin d'une organisation libre et indépendante. En maintenant coûte que coûte ce cap, ce principe, nous préparons l'avenir. En Tunisie, l'UGTT a su, dans un contexte difficile, et malgré un passé parfois tortueux, exprimer la volonté des travailleurs tunisiens, et dans ce mouvement révolutionnaire, conquérir son indépendance. Aujourd'hui organisation syndicale respectée de tous, elle se retrouve renforcée par 150 000 nouveaux adhérents, en particulier beaucoup de jeunes.
Le chemin est tracé... Nous ne céderons pas aux inamicales pressions, car si nous devions, même par petites touches successives, nous intégrer dans la « nouvelle gouvernance », c'est notre existence même qui s'en trouverait menacée.
Fondateurs de la CISL et la CESL, nous resterons libres et indépendants.
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Edito de Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique
Ainsi, s'agissant du crime dont il est accusé, Dominique Strauss-Kahn a plaidé non coupable. Nous verrons bien !
Cependant, au-delà de son cas particulier, il nous faut bien constater que la multiplication, tant au plan national qu’international, de ces affaires de toutes sortes, mais jamais ragoûtantes, finit par créer une ambiance délétère, qui ressemble de plus en plus à une fin de régime, à la décadence de l’Empire romain préfigurant sa chute.
Mais la défense des intérêts des grands de ce monde ne saurait s’attarder très longtemps sur le triste sort de l’un d’entre eux, fusse-t-il Directeur du FMI et semble-t-il déjà regretté par les boursicoteurs de Wall Street. Les affaires sont les affaires ! Dominique Strauss-Kahn était en prison depuis 48 heures que déjà le FMI désignait son adjoint pour le remplacer !
Il n’avait pas encore démissionné, que les spéculations allaient bon train pour pourvoir à son remplacement. Aux dernières nouvelles, Christine Lagarde tiendrait la corde. Une actuelle Ministre des Finances française remplacerait donc un ancien Ministre des Finances français. Belle continuité !
Faut dire qu’il y a urgence. Le système capitaliste est en crise, et celle-ci ne cesse de s’approfondir. Le temps presse. A la schlague il faut imposer à tous les peuples les plans d’austérité les plus sévères.
De gauche ou de droite, peu importe, simple question de circonstances, le FMI ne peut pas résister sans directeur…
Avec la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Union européenne, le FMI fait partie de la Troïka qui en Europe dicte sa loi, ses ordres, aux gouvernements.
En Grèce, cette Troïka vient d’imposer un quatrième plan, qui prévoit, entre autres, une nouvelle baisse du nombre de fonctionnaires ; et c’est une agence "indépendante" (créée et contrôlée par la BCE) qui va mettre en œuvre les privatisations dont la liste est impressionnante : on brade !
Au Portugal, le gouvernement socialiste de Socrates vient d’être sévèrement battu pour avoir servilement appliqué les ordres de Bruxelles. Peu importe, le nouveau gouvernement, classé à droite, va prendre le relais.
Oui, Dominique Strauss-Kahn, avec tous ses complices de la Troïka, est coupable : Guilty !
Guilty de ruiner et d’affamer les peuples,
Guilty de conduire des millions de salariés à la misère et au désespoir.
Mais que tous ces grands prédateurs prennent garde. Aveuglés par leur suffisance et par leur pouvoir, ils ne voient pas que la colère des peuples et de la classe ouvrière gronde dans tous les pays.
Encore une fois, non, il n’y a pas de printemps arabe ! Il y a une révolution en Tunisie, prémisse d’un mouvement qui, demain, peut enflammer le monde entier. La Troïka croit pouvoir contrôler la situation, car elle dispose de la complicité des organisations syndicales internationales. La liquidation de la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL) au profit d'une centrale unique, la CSI (Confédération Syndicale Internationale) n’avait pas d’autre but.
Ainsi les dirigeants de la CSI, réunis en G20 syndical à l’occasion du G20 des gouvernements des pays les plus riches, se félicitent de la proposition de créer «un socle de protection sociale minimum», au moment même où en France par exemple les gouvernements s’acharnent à détruire notre sécurité sociale fondée sur l’idée «d’un socle de protection sociale maximum».
Réunie en congrès à Athènes, la Confédération Européenne des Syndicats (CES), qui elle aussi a bradé le « L » de la liberté de la CESL, vient d’adopter une résolution particulièrement hypocrite.
Alors que notre Confédération réclamait une position plus offensive contre les plans de rigueur, et en particulier contre le plan « Euro plus », les nouveaux dirigeants de la CES ont fait adopter une résolution qui soutient la politique de la Troïka : « les pays en difficulté devraient s’engager avec détermination à une réduction progressive mais soutenue de leur déficit national. Pour être réaliste, cela implique de revoir dans le temps les perspectives d’assainissement des finances publiques : les états membres pourraient être autorisés à atteindre l’objectif de déficit de 3% à l’horizon de 2016-2017, plutôt que 2012-2013 ».
En clair, la CES confirme son soutien au Traité de Maastricht, à la politique de l’Union européenne qui en découle, et « revendique » juste un peu de douceur dans son application.
La CES demande donc que les gouvernements bloquent les salaires et même parfois les diminuent, suppriment les postes, cassent notre protection sociale, privatisent etc… Mais en douceur s’il vous plaît !
Aucune considération diplomatique ne peut justifier que l'on accepte une position aussi déplorable et révoltante, car elle a bien sûr des conséquences : samedi un petit millier de manifestants en Grèce avec les syndicats, le lendemain 100 000 dans la rue, sans les syndicats pour crier : « Voleurs ! Voleurs! », « Dégagez ! » , « Dehors le FMI !» « Dehors la Troïka ! ».
En France, il est évident que, comme en Tunisie, en Grèce, au Portugal, en Espagne etc., la classe ouvrière retrouvera le chemin de l’action. Elle ne fait que reprendre son souffle après les grandes grèves et manifestations contre le plan des retraites.
Notre Confédération a su à cette occasion conserver son indépendance et ouvrir une perspective, qui, malheureusement, n’a pu aboutir compte tenu de la complicité du couple infernal Thibault-Chérèque.
Dans la perspective des événements qui, inévitablement, vont surgir, le gouvernement, qu'il soit de droite, ou demain peut-être de gauche, les patrons, mais aussi les dirigeants de la CGT et de la CFDT, vont tout mettre en œuvre pour tenter de nous circonvenir. Peut-être vont-ils même nous faire quelques propositions alléchantes plus ou moins honnêtes : « on n'attire pas les mouches avec du vinaigre ».
Dans ce contexte, plus que jamais, il nous faut rester fidèles à nos résolutions de congrès. La classe ouvrière a besoin d'une organisation libre et indépendante. En maintenant coûte que coûte ce cap, ce principe, nous préparons l'avenir. En Tunisie, l'UGTT a su, dans un contexte difficile, et malgré un passé parfois tortueux, exprimer la volonté des travailleurs tunisiens, et dans ce mouvement révolutionnaire, conquérir son indépendance. Aujourd'hui organisation syndicale respectée de tous, elle se retrouve renforcée par 150 000 nouveaux adhérents, en particulier beaucoup de jeunes.
Le chemin est tracé... Nous ne céderons pas aux inamicales pressions, car si nous devions, même par petites touches successives, nous intégrer dans la « nouvelle gouvernance », c'est notre existence même qui s'en trouverait menacée.
Fondateurs de la CISL et la CESL, nous resterons libres et indépendants.
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Edito de Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique
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